N° 310 : Μ. Aὐρήλιος Ἀχιλλεὺς Μοδέστος Μακροβίος (M. Aurelius Achilleus Modestus Macrobius)
Datation : Deuxième moitié du IIe ou début du IIIe siècle après J.-C.
Cité : Attouda
Prêtrise : ἀρχιερεύς
Présentation :
M. Aurelius Achilleus Modestus Macrobiusa est connu par une statue de sa femme Aurelia Tychè, également grande-prêtresse, ainsi que par deux inscriptions fragmentaires. Le couple a dû exercer une grande-prêtrise commune. La présence de pérégrins dans l'une des inscriptions (3) permet de les situer entre le début du règne de Marc-Aurèle et la constitution de Caracalla en 212.
Dans une des trois inscriptions seulement, M. Aurelius Achilleus Modestus Macrobius est dit archiereus perpétuel d'après la restitution proposée par Buckler ; mais le terme « [α]ἰώ[νι]ος̣ » est largement restitué et n'a aucun parallèle ; il nous semble donc très incertain, bien qu'aucune meilleure solution ne puisse être proposée à l'heure actuelle.
Par ailleurs, M. Aurelius Achilleus Modestus Macrobius a contribué à une agonothésie revêtue à titre viager par deux autres personnes. Sur la statue que lui élèvent ses filles Aurelia Modesta et Aurelia Achilleia, Aurelia Tyche ne semble pas avoir exercé d'autre fonction que le sacerdoce des empereurs aux côtés de son mari. Les cognomina « Modesta » et « Achilleia » indiquent clairement que ce sont également les filles de M. Aurelius Modestus Macrobius, même si l'inscription ne le précise pas.
Dans une des trois inscriptions seulement, M. Aurelius Achilleus Modestus Macrobius est dit archiereus perpétuel d'après la restitution proposée par Buckler ; mais le terme « [α]ἰώ[νι]ος̣ » est largement restitué et n'a aucun parallèle ; il nous semble donc très incertain, bien qu'aucune meilleure solution ne puisse être proposée à l'heure actuelle.
Par ailleurs, M. Aurelius Achilleus Modestus Macrobius a contribué à une agonothésie revêtue à titre viager par deux autres personnes. Sur la statue que lui élèvent ses filles Aurelia Modesta et Aurelia Achilleia, Aurelia Tyche ne semble pas avoir exercé d'autre fonction que le sacerdoce des empereurs aux côtés de son mari. Les cognomina « Modesta » et « Achilleia » indiquent clairement que ce sont également les filles de M. Aurelius Modestus Macrobius, même si l'inscription ne le précise pas.
Sources :
1/ MAMA 6, 77
l. 2-8 : Aὐρηλίαν | Τύχην τὴν ἀξιολ[ο]|γωτάτην ἀρχιέρει|αν, γυναῖκα Μάρκου | Aὐρηλίου Ἀχιλλέως | Μ̣οδέστου Μακροβί|ου ἀρχιερέως.
2/ MAMA 6, 78
l. 4-8 : Μαρ|[κου Aὐρηλ]ίου | [Ἀχιλλέως] Μοδέ|[στου Μακρ]οβίου | [ἀρχιερέ]ως.
3/ MAMA 6, 62* (Bull. 1939, 376)
l. 6-12 : Μ. | A]ὐρ. Ἀχ(ι)λλεὺς Μό|[δ]εσ{σ}τος (Μ)ακρό|(βι)ος ὁ ἀξιολ̣ογώ|[τ]ατος ἀ̣[ρ](χ)ιε̣[ρε]ὺς | [α]ἰώ[νι]ος̣ ? τῆ̣ς [πα]τρί|[δ]ος.
Bibliographie :
Buckler, JHS LVI (1936) p. 79.
Notes :
Mis à jour le 15/10/2009