N° 446 : Γν. Ἄρριος Ἀπουλήιος (Cn. Arrius Apuleius)
Datation : Fin du IIe siècle ou début du IIIe siècle après J.-C.
Cité : Hiérapolis
Prêtrise : ἀρχιερεύς
Présentation :
Cn. Arrius Apuleius et sa femme Aurelia Melitinè Atticianè sont connus par la commémoration des jeux qu'ils ont donnés au moment de leur grande-prêtrise. Ils ont organisé des combats de gladiateurs, des chasses « classiques » (kynegesia, venationes) et des chasses de taureauxa.
Cn. Arrius Apuleius est chevalier romain : il a été tribun. Ses milices n'étant pas mentionnées, il n'a peut-être pas fait de carrière militaire. Sa famille a dû obtenir la citoyenneté romaine par l'intermédiaire de Cn. Arrius Antoninus, consul en 69 et proconsul d'Asie sous Vespasienb. Il faut noter l'absence de tout élément onomastique grec et de toute référence à la famille impériale, deux faits peu fréquents chez les notables grecs. Seule la rareté du cognomen Arrius associé au prénom Cnaius incite à privilégier un lien avec le proconsul d'Asie et à écarter l'hypothèse d'une famille italienne installée à Hiérapolis. Sa femme, en revanche, porte deux cognomina, l'un d'origine latine et l'autre d'origine grecque.
Le couple n'a sans doute pas vécu avant la fin du IIe siècle, car le père de Cn. Arrius Apuleius s'appelle Aurelianus. Selon les éditeurs, l'écriture peut correspondre à la première moitié du IIIe siècle. Le style des monuments indique également la période des Sévères ou le début du IIIe siècle.
Cn. Arrius Apuleius est chevalier romain : il a été tribun. Ses milices n'étant pas mentionnées, il n'a peut-être pas fait de carrière militaire. Sa famille a dû obtenir la citoyenneté romaine par l'intermédiaire de Cn. Arrius Antoninus, consul en 69 et proconsul d'Asie sous Vespasienb. Il faut noter l'absence de tout élément onomastique grec et de toute référence à la famille impériale, deux faits peu fréquents chez les notables grecs. Seule la rareté du cognomen Arrius associé au prénom Cnaius incite à privilégier un lien avec le proconsul d'Asie et à écarter l'hypothèse d'une famille italienne installée à Hiérapolis. Sa femme, en revanche, porte deux cognomina, l'un d'origine latine et l'autre d'origine grecque.
Le couple n'a sans doute pas vécu avant la fin du IIe siècle, car le père de Cn. Arrius Apuleius s'appelle Aurelianus. Selon les éditeurs, l'écriture peut correspondre à la première moitié du IIIe siècle. Le style des monuments indique également la période des Sévères ou le début du IIIe siècle.
Sources :
T. Ritti, S. Yılmaz, MAL 10 (1998) 447-448 (= SEG XLVI (1996) 1657, AE 1998, 1363)
Ἀγαθῇ Τύχῃ. Ὑπόμνημα φα|μιλίας μονο|μάχων καὶ κυ|νηγεσίων καὶ | ταυροκαθαψί|ων Γναίου Ἀρ|ρίου Ἀπουληί|ου, Aὐρηλιανοῦ | ὑοῦ, χειλιάρ|χου καὶ ἀρ|χιερέως, καὶ | Aὐρηλίας Με|λιτίνης Ἀττι|κιανῆς, ἀρχιε|ρείας, τῆς γυ|ναικὸς αὐτοῦ.
Bibliographie :
T. Ritti, S. Yılmaz, « Gladiatori e venationes a Hierapolis di Frigia », MAL 10 (1998) p. 447-538, particulièrement p. 447-456.
Notes :
a Sur ce spectacle consistant, « pour des cavaliers, à poursuivre des taureaux puis, après avoir sauté à terre, à les saisir par les cornes pour les terrasser », voir L. Robert, Gladiateurs, p. 318. Des reliefs représentant des scènes de combats de gladiateurs, de tauromachie et de venationes ont été trouvés sur le site à proximité de la stèle commémorative ; certains d'entre eux sont peut-être liés aux jeux offerts par Cn. Arrius Apuleius et sa femme (Ritti-Yılmaz 1998 p. 456- 486).
b De Thomasson 1972 p. 216 n°69. O. Salomies (2001b p. 142) souligne la rareté de la combinaison « Cn. Arrius ». Par ailleurs, il nomme par erreur notre grand-prêtre Cn. Arrius Apuleius Aurelianus : le texte dit bien « fils d'Aurelianus ». On trouve la même erreur dans la publication originelle, p. 447, alors que la traduction, p. 448, est correcte.
b De Thomasson 1972 p. 216 n°69. O. Salomies (2001b p. 142) souligne la rareté de la combinaison « Cn. Arrius ». Par ailleurs, il nomme par erreur notre grand-prêtre Cn. Arrius Apuleius Aurelianus : le texte dit bien « fils d'Aurelianus ». On trouve la même erreur dans la publication originelle, p. 447, alors que la traduction, p. 448, est correcte.
Mis à jour le 28/05/2010