N° 364 : Διομήδης Σώσανδρος (Diomedès Sosandros)
Datation : Deuxième quart du IIe siècle après J.-C.
Cité : Stratonicée de Carie
Prêtrise : ἀρχιερεύς
Présentation :
Diomedès Sosandros a été grand-prêtre avant sa prêtrise de Zeus à Panamara. Pour cette prêtrise de Zeus, il est accompagné de sa bru : c'est en effet toujours un couple qui revêt cette charge. Sa femme est sans doute morte au moment où il devient prêtre à Panamara. Nous ne savons donc pas s'il a revêtu le sacerdoce des empereurs seul ou avec elle, puisqu'elle n'apparaît pas dans les inscriptions qui nous le font connaître.
Ce personnage est contemporain d'un Ulpius, fils d'un pérégrin devenu M. Ulpius, c'est-à-dire de la deuxième génération après l'acquisition de la citoyenneté romaine. En outre, la forme des lettres laisse penser qu'il est postérieur à Hadrien, de même que la mention de la gérousia l'année de sa stéphanéphorie (4). Il faut donc le situer dans le deuxième quart du IIe siècle, sous Hadrien ou Antonin.
Diomedès Sosandros fait partie de ces pérégrins du IIe siècle qui se sont particulièrement illustrés par leurs générosités à l'égard de la cité. Il a été honoré par un décret de la cité, qui n'est pas conservé mais dont l'existence est rappelée dans la commémoration d'une de ses prêtrises de Zeus à Panamara. Dans la cité, il a multiplié les banquets et les générosités, et sa piété a donné lieu à un miracle : le bœuf du sacrifice a spontanément conduit la procession au Bouleuterion avant de disparaîtrea. Il a également été stéphanéphore. Sans obtenir la citoyenneté romaine, il a généreusement reçu le questeur d'Asie, dans des circonstances qui ne sont pas connues (1). On ne sait rien, en revanche, de sa prêtrise des empereurs, fonction de début de carrière simplement mentionnée dans une des trois commémorations de sa prêtrise panamaréenne (1).
Les enfants de Diomedès Sosandros sont également des pérégrins. On ne connaît pas les carrières de ses petits-enfants.
Ce personnage est contemporain d'un Ulpius, fils d'un pérégrin devenu M. Ulpius, c'est-à-dire de la deuxième génération après l'acquisition de la citoyenneté romaine. En outre, la forme des lettres laisse penser qu'il est postérieur à Hadrien, de même que la mention de la gérousia l'année de sa stéphanéphorie (4). Il faut donc le situer dans le deuxième quart du IIe siècle, sous Hadrien ou Antonin.
Diomedès Sosandros fait partie de ces pérégrins du IIe siècle qui se sont particulièrement illustrés par leurs générosités à l'égard de la cité. Il a été honoré par un décret de la cité, qui n'est pas conservé mais dont l'existence est rappelée dans la commémoration d'une de ses prêtrises de Zeus à Panamara. Dans la cité, il a multiplié les banquets et les générosités, et sa piété a donné lieu à un miracle : le bœuf du sacrifice a spontanément conduit la procession au Bouleuterion avant de disparaîtrea. Il a également été stéphanéphore. Sans obtenir la citoyenneté romaine, il a généreusement reçu le questeur d'Asie, dans des circonstances qui ne sont pas connues (1). On ne sait rien, en revanche, de sa prêtrise des empereurs, fonction de début de carrière simplement mentionnée dans une des trois commémorations de sa prêtrise panamaréenne (1).
Les enfants de Diomedès Sosandros sont également des pérégrins. On ne connaît pas les carrières de ses petits-enfants.
Sources :
1/ I.Stratonikeia 266
l. 1-4 : ἱερεὺς ἐξ ἐπανγ[ελίας ἐν -ίοις μετὰ] | ἀρχιερωσύνην καὶ στ[εφανηφορίαν καὶ] | τὰς λοιπὰς πάσας λιτο[υργίας Διο]|μήδης β᾽ Σώσανδρος Ἱε(ροκωμήτης) (...)
l. 22-25 : ἐποίη|σεν δὲ καὶ τὰς δημοθυνίας, ὑπε|δέξατο δὲ καὶ τὸν τῆς Ἀσίας τα|μίαν μεγαλοπρεπῶς
l. 22-25 : ἐποίη|σεν δὲ καὶ τὰς δημοθυνίας, ὑπε|δέξατο δὲ καὶ τὸν τῆς Ἀσίας τα|μίαν μεγαλοπρεπῶς
2/ I.Stratonikeia 265
l. 1 : [ἱερεὺς ἐν ---ίοι]ς Διομήδη[ς β᾽ Σώσανδρος Ἱε(ροκωμήτης)]
3/ I.Stratonikeia 264
l. 1-5 : [ἱερεὺς ἐξ ἐπανγελίας ἐν | --- μετὰ ἀρχιερωσύνην | καὶ στε]φαν[ηφορίαν καὶ τὰς λοι|πὰ]ς πάσας λιτ[ουργίας Διομή|δ]ης β᾽ Σώσανδρ[ος Ἱε(ροκωμήτης)].
4/ I.Stratonikeia 1325A
l. 6-7 : ἐπὶ στεφα̣|νηφόρου Διομήδους [β᾽] Σωσάνδρου
Bibliographie :
Laumonier 1937 p. 284 n°117.
Mis à jour le 06/02/2012