N° 367 : Τ. Φλάβιος Ἀριστόλαος (T. Flavius Aristolaus)
Datation : Milieu du IIe siècle après J.-C.
Cité : Stratonicée de Carie
Prêtrise : ἀρχιερεύς
Présentation :
T. Flavius Aristolausa est connu comme grand-prêtre par une inscription commémorant sa prêtrise de Zeus (1). Il a vécu vers le milieu du IIe siècle et est magistrat monétaire sous le principat d'Antonin (2). En outre, sa fille a épousé un Ti. Claudius Antoninus, dont le cognomen doit être lié à la famille impériale.
Le père de T. Flavius Aristolaus est un Leon, qui, sans jamais porter les tria nomina, était sans doute déjà citoyen romain. La chronologie permet difficilement d'admettre que T. Flavius Aristolaus ait vécu sous les Flaviens, et l'omission du gentilice romain est assez fréquente dans les inscriptions de Stratonicée, particulièrement dans les formules patronymiquesb. Il est possible qu'il s'agisse de Flavius Leon (I.Stratonikeia 202, l. 42-43), et T. Flavius Aristolaus serait alors le frère de T. Flavius Aeneas fils de Leon (3)c. Cette famille de Flavii est cousine de la famille de Claudius Aristeas Menander et de Claudius Aristeas, asiarque.
T. Flavius Aristolaus a été grand-prêtre et gymnasiarque avant sa prêrise de Zeus l'année des Heraia. L'inscription ne précise pas si la prêtrise des empereurs a eu lieu avant la gymnasiarchie. Il a épousé une Claudia, Claudia Tatias, et a eu deux filles, Flavia Nicolais et Flavia Leontis. Flavia Nicolais a été prêtresse de Zeus avec son mari Ti. Flavius Dioclès (I.Stratonikeia 215 et 216). Flavia Leontis a épousé un Ti. Claudius Antoninus, et érige une statue de leur fils Ti. Claudius Zenon (I.Stratonikeia 1324).
Le père de T. Flavius Aristolaus est un Leon, qui, sans jamais porter les tria nomina, était sans doute déjà citoyen romain. La chronologie permet difficilement d'admettre que T. Flavius Aristolaus ait vécu sous les Flaviens, et l'omission du gentilice romain est assez fréquente dans les inscriptions de Stratonicée, particulièrement dans les formules patronymiquesb. Il est possible qu'il s'agisse de Flavius Leon (I.Stratonikeia 202, l. 42-43), et T. Flavius Aristolaus serait alors le frère de T. Flavius Aeneas fils de Leon (3)c. Cette famille de Flavii est cousine de la famille de Claudius Aristeas Menander et de Claudius Aristeas, asiarque.
T. Flavius Aristolaus a été grand-prêtre et gymnasiarque avant sa prêrise de Zeus l'année des Heraia. L'inscription ne précise pas si la prêtrise des empereurs a eu lieu avant la gymnasiarchie. Il a épousé une Claudia, Claudia Tatias, et a eu deux filles, Flavia Nicolais et Flavia Leontis. Flavia Nicolais a été prêtresse de Zeus avec son mari Ti. Flavius Dioclès (I.Stratonikeia 215 et 216). Flavia Leontis a épousé un Ti. Claudius Antoninus, et érige une statue de leur fils Ti. Claudius Zenon (I.Stratonikeia 1324).
Arbre généalogique :
Sources :
1/ I.Stratonikeia 214
Διὶ Παναμάρῳ | καὶ | Ἡρᾷ, ἱερεὺς | ἐν Ἡραίοις κατὰ πεν[τα|ε]τηρίδα, μετ᾽ ἀρχιερω|[σ]ύνην καὶ γυμνασιαρ|[χ]ίαν, Φλά(βιος), Λέοντος | [υἱ]ὸς, Κυρίνα, Ἀρισστό|[λα]ος, φιλόκαισαρ καὶ φι|[λό]πατρις, υἱὸς πόλεως, | [ἱέ]ρ̣εια Κλαυδία, Διονυ|[σ]σοδώρου θυ(γάτηρ), Τατιὰς, | [θ]υ(γάτηρ) τῆς πόλεως, συν|[θ]ρησκευσάντων αὐτοῖς | [τ]ὸν θεὸν καὶ τῶν τέκνων | αὐτῶν Φλα(ουίας) Νεικολαίδος | [κ]αὶ Φλα(ουίας) Λεοντίδος.
2/ RPC Online n°1510 (BMC Caria, 154 n°49)
Φλ(αουίος) Ἀριστόλαος Στρατο(νείκος ?).
3/ I.Stratonikeia 1025
l. 27-29 : ἀνέστησεν Τίτος Φλά(βιος), [Λέ]|οντος υἱός, Κυρείνα, Ἀριστό|[λαος ?]
Bibliographie :
Laumonier 1937 p. 265 n°78 ; id. 1958 p. 259 ; Holtheide 1983 p. 355 n°23.
Notes :
a Les deux orthographes Aristolaos et Arisstolaos alternent dans les inscriptions.
b Laumonier (p. 264-265) comme Holtheide (p. 355) considèrent pourtant que Leon était pérégrin. Cela me paraît incompatible avec la prosopographie.
c Laumonier restituait Ἀριστό|ν ; Sahin propose plutôt Ἀριστό|[λαος.]. La coupure Ἀριστό|ν est irrégulière et la proposition de Sahin plus satisfaisante de ce point de vue.
b Laumonier (p. 264-265) comme Holtheide (p. 355) considèrent pourtant que Leon était pérégrin. Cela me paraît incompatible avec la prosopographie.
c Laumonier restituait Ἀριστό|ν ; Sahin propose plutôt Ἀριστό|[λαος.]. La coupure Ἀριστό|ν est irrégulière et la proposition de Sahin plus satisfaisante de ce point de vue.
Mis à jour le 05/04/2010