N° 153 : Σιλικίος Ἱεροκλῆς (Silicius Hieroclès)
Datation : Caracalla
Cité : Magnésie du Méandre
Prêtrise : ἀρχιερεύς
Présentation :
Silicius Hieroclès, grand-prêtre, est athlète et fils d'un athlète, L. Silicius Firmus Mandrogenèsa. Sa sœur Silicia Chairèmonis a également été grande-prêtresse, peut-être à ses côtés. Elle s'occupe de la statue dont la cité honore Silicius Hieroclès (1). Celui-ci fait également partie d'un groupe de cinq grands-prêtres et secrétaires responsables de la dédicace d'une statue de Caracalla (2 ; voir ci-dessous sur ce groupe). Pourtant, sur la base de sa propre statue, il est simplement dit secrétaire du peuple. Il a donc été une fois secrétaire, puis, une deuxième fois, secrétaire et grand-prêtre. D'autres inscriptions de Magnésie montrent que la grammateia peut être exercée seule à l'époque impériale, à la différence de la grande-prêtrise des empereurs, toujours associée au secrétariat du peuple. La réitération de la grammateia étant visiblement très rare à Magnésie du Méandreb, Silicius Hieroclès devait occuper une position particulièrement importante dans la cité.
D'ailleurs, Silicia Chairemonis est la seule grande-prêtresse connue à Magnésie du Méandre. Tandis que les grands-prêtres sont tous secrétaires du peuple, elle est en même temps grande-prêtresse et stéphanéphore, comme si la stéphanéphorie faisait pendant, pour les femmes, au secrétariat réservé aux hommesc.
Le gentilice Silicius, très rare en Asie, indique probablement une origine italienne, mais Hieroclès comme Chairemonis portent des cognomina tout à fait grecs. Ils appartiennent vraisemblablement à une famille de Magnésie du Méandre alliée à des Italiens par mariage, à une époque qu'il n'est pas possible de déterminer.
D'ailleurs, Silicia Chairemonis est la seule grande-prêtresse connue à Magnésie du Méandre. Tandis que les grands-prêtres sont tous secrétaires du peuple, elle est en même temps grande-prêtresse et stéphanéphore, comme si la stéphanéphorie faisait pendant, pour les femmes, au secrétariat réservé aux hommesc.
Le gentilice Silicius, très rare en Asie, indique probablement une origine italienne, mais Hieroclès comme Chairemonis portent des cognomina tout à fait grecs. Ils appartiennent vraisemblablement à une famille de Magnésie du Méandre alliée à des Italiens par mariage, à une époque qu'il n'est pas possible de déterminer.
Sources :
1/ I.Magnesia 199
Σιλίκιον Ἱεροκλέα | παλαιστήν, ἱερονεί|κην παράδοξον, | γραμματέα τοῦ δή|μου, υἱὸν Λευκίου | Σιλικίου Φίρμου Μαν|δρογένους παγρκα|τιάστου, περιοδονί|κου, ἀλείππου, ξυ|στάρχου, στεφανη|φόρου, Σιλικία Χαι|ρημονὶς ἀρχιέρεια | καὶ στεφανήφορος ἡ ἀξιολογωτάτη | τὸν ἴδιον ἀδελφόν.
2/ I.Magnesia 197
l. 6-14 : Μ. Aὐρ(ήλιος) Στρα|τόνεικος καὶ Σιλίκιο[ς] | Ἱεροκλῆς καὶ Μ. Aὐρ(ήλιος) [Θε]|οφίλητος καὶ Aὐρ(ήλιος) Δ[η]|μας καὶ Aὐρ(ήλιος) Πασέ̣[ας] | οἱ ἀρχιερεῖς καὶ γρ[αμ]|ματεῖς ἀνέστη[σαν], | λογιστεύοντο[ς] | Κρίσπου ἀσι[άρχου].
Bibliographie :
Van Bremen 1996 p. 324 n°6.
Notes :
a I.Magnesia 199 et 200 ; L. Moretti, Olympionikai n°912.
b Elle n'est attestée qu'une fois, pour l'asiarque Ti. Claudius Tatianus (I.Magnesia 175).
c Les femmes ayant exercé la stéphanéphorie à Magnésie à l'époque impériale sont peu nombreuses : en plus de Silicia, Iulianè, archiereia d'Asie, stéphanéphore, gymnasiarque et prêtresse d'Agrippine (I.Magnesia 158 et n°7 ci-dessus) ; Claudia Veiudanè Bereneikè la jeune (I.Magnesia 116), stéphanéphore à l'époque d'Hadrien.
b Elle n'est attestée qu'une fois, pour l'asiarque Ti. Claudius Tatianus (I.Magnesia 175).
c Les femmes ayant exercé la stéphanéphorie à Magnésie à l'époque impériale sont peu nombreuses : en plus de Silicia, Iulianè, archiereia d'Asie, stéphanéphore, gymnasiarque et prêtresse d'Agrippine (I.Magnesia 158 et n°7 ci-dessus) ; Claudia Veiudanè Bereneikè la jeune (I.Magnesia 116), stéphanéphore à l'époque d'Hadrien.
Mis à jour le 15/10/2009