N° 385 : Μ. Σενπρώνιος Κλήμης (M. Sempronius Clemens)
Datation : Fin du IIe siècle - premier quart du IIIe siècle après J.-C.
Cité : Stratonicée de Carie
Prêtrise : ἀρχιερεὺς τῶν Σεβαστῶν Aὐτοκρατόρων
Présentation :
M. Sempronius Clemens est un des personnages les plus importants dans la cité de Stratonicée au tournant du IIe et du IIIe siècle. Sa carrière est bien connue, notamment grâce au long décret en son honneur qui la résume (1) : premier Stratonicéen à avoir été cinq fois prêtre de Zeus à Panamara dont trois fois l'année des Heraia, il a été prêtre d'Hécate à Lagina l'année de sa deuxième prêtrise à Panamara – le cumul des deux grands sacerdoces étant tout à fait exceptionnel – prêtre de Zeus Chrysaorien, de Zeus Narasos, de Zeus Londargos la même année, dix fois gymnasiarque, agonothète, prêtre à vie de Zeus Capitolin, d'Asclépios, d'Hygie, des Hestiaa, prytane, grammateus, euthéniarqueb et decaprotosc. Il porte les titres de philotheos, philocésar et philopatris.
En dehors de ces charges, M. Sempronius Clemens a financé des travaux de réfection des canalisations alimentant le sanctuaire d'Hécate en eau, financé un bâtiment de culte (naos) dans la salle du Conseil, le Bouleuterion, et érigé de nombreuses statues dans ce bâtiment de culte ainsi qu'à Lagina et à Panamara. La prêtrise des empereurs se situe au début de cette brillante carrière : elle est déjà mentionnée lors de la commémoration de sa première prêtrise de Zeus (2). Elle a fait l'objet d'une promesse, d'un engagement à l'avance, comme le pratiquaient les Stratonicéens pour les prêtrises de Panamara et de Lagina. Dans la plupart des inscriptions, M. Sempronius Clemens est simplement dit : ἀρχιερεύς τῶν Σεβαστῶν (1, 4, 8), voire simplement ἀρχιερεύς (2). Une seul fois, le titre est développé ainsi : ἀρχιερεὺς τῶν Σεβαστῶν Aὐτοκρατόρων (6). Ce titre est peu employé à Stratonicée. Il n'y a aucune différence entre ces formulations, si ce n'est que la dernière, la plus développée, est peut-être la formulation officielle, rarement employée pour des raisons de place, de coût, et d'usage, mais qui ne disparaît jamais totalement des inscriptions. La grande-prêtrise et la stéphanéphorie sont liées, comme souvent à Stratonicée (8).
Bien que notre personnage ait exercé son sacerdoce des empereurs « richement » (« πλουσίως »), nous n'avons pas de détails sur son activité concrète. En revanche, toutes les inscriptions qui se rapportent à lui insistent sur les difficultés que rencontrait la cité au moment où s'est déroulée sa carrière. C'est le cas pour ses prêtrises de Zeus et d'Hécate, mais aussi pour sa prytanie, sa grammateia et son euthéniarquie. Le grand nombre de gymnasiarchies, fonction particulièrement coûteuse, indique peut-être des difficultés dans le renouvellement des magistrats et liturges. M. Sempronius Clemens a probablement même été agonothète à vie, comme le sera son filsd. Les inscriptions ne disent pas de quelle nature sont ces difficultés, mais l'insistance ne peut pas être seulement un effet de style destiné à flatter M. Sempronius Clemens. On devine des problèmes d'ordre alimentaire au moment de l'euthéniarchie (« εὐθηνιαρχηκότα ἐν στενοχώρῳ καιρῷ »), rappelés dans une autre inscription sans lien explicite avec l'euthéniarquie (« ταῦτα στενοχωρίας περὶ τοὺς καρποὺς πάντας γενομένης », inscription n°3, l. 7).
Cette place exceptionnelle s'accompagne d'un honneur exceptionnel : M. Sempronius Clemens a reçu le privilège d'atélie et d'aliturgie par décision du sénat, de façon héréditaire. Cela explique peut-être en partie l'ampleur de ses dépenses pour la cité : l'exemption de taxes est en quelque sorte compensée par les dons. Pour quelle raison M. Sempronius Clemens est-il dans cette situation ? A. Laumonier, sur la base de son nom totalement latin, écrivait que l'absence de nom grec « fait penser que c'est un Romain qui a reçu le droit de cité stratonicéen ; cela expliquerait qu'il soit exempté de liturgies héréditairement ». Pourtant, sa femme porte un nom tout à fait grec, Isochryson, de même que leur fille Tatia ; seul son neveu et fils adoptif, M. Sempronius Clemens Iulius, ne porte que des noms d'origine latine. Il semble que M. Sempronius Clemens soit un Ulpius de naissance, adopté par un Sempronius (12). Le gentilice de son épouse n'est pas connu, mais elle est fille d'une Lucia Aristoneikè : l'usage du prénom Lucia indique probablement qu'elle avait la citoyenneté romaine, même si le nomen est omis, mais les cognomina de cette partie de la famille rendent une origine italienne très improbablee. Le privilège de M. Sempronius Clemens est plutôt dû à une faveur impériale particulière qu'à une origine italienne : l'inscription n°1 mentionne un « psephisma », c'est-à-dire un édit de l'empereur à son sujet, peut-être renforcé par une décision sénatoriale (10, l. 4, et les restitutions de Şahin dans les inscriptions n°7 à 9).
Parmi plusieurs descendants connus, son fils adoptif M. Sempronius Clemens Iulius a eu la carrière la plus brillante.
En dehors de ces charges, M. Sempronius Clemens a financé des travaux de réfection des canalisations alimentant le sanctuaire d'Hécate en eau, financé un bâtiment de culte (naos) dans la salle du Conseil, le Bouleuterion, et érigé de nombreuses statues dans ce bâtiment de culte ainsi qu'à Lagina et à Panamara. La prêtrise des empereurs se situe au début de cette brillante carrière : elle est déjà mentionnée lors de la commémoration de sa première prêtrise de Zeus (2). Elle a fait l'objet d'une promesse, d'un engagement à l'avance, comme le pratiquaient les Stratonicéens pour les prêtrises de Panamara et de Lagina. Dans la plupart des inscriptions, M. Sempronius Clemens est simplement dit : ἀρχιερεύς τῶν Σεβαστῶν (1, 4, 8), voire simplement ἀρχιερεύς (2). Une seul fois, le titre est développé ainsi : ἀρχιερεὺς τῶν Σεβαστῶν Aὐτοκρατόρων (6). Ce titre est peu employé à Stratonicée. Il n'y a aucune différence entre ces formulations, si ce n'est que la dernière, la plus développée, est peut-être la formulation officielle, rarement employée pour des raisons de place, de coût, et d'usage, mais qui ne disparaît jamais totalement des inscriptions. La grande-prêtrise et la stéphanéphorie sont liées, comme souvent à Stratonicée (8).
Bien que notre personnage ait exercé son sacerdoce des empereurs « richement » (« πλουσίως »), nous n'avons pas de détails sur son activité concrète. En revanche, toutes les inscriptions qui se rapportent à lui insistent sur les difficultés que rencontrait la cité au moment où s'est déroulée sa carrière. C'est le cas pour ses prêtrises de Zeus et d'Hécate, mais aussi pour sa prytanie, sa grammateia et son euthéniarquie. Le grand nombre de gymnasiarchies, fonction particulièrement coûteuse, indique peut-être des difficultés dans le renouvellement des magistrats et liturges. M. Sempronius Clemens a probablement même été agonothète à vie, comme le sera son filsd. Les inscriptions ne disent pas de quelle nature sont ces difficultés, mais l'insistance ne peut pas être seulement un effet de style destiné à flatter M. Sempronius Clemens. On devine des problèmes d'ordre alimentaire au moment de l'euthéniarchie (« εὐθηνιαρχηκότα ἐν στενοχώρῳ καιρῷ »), rappelés dans une autre inscription sans lien explicite avec l'euthéniarquie (« ταῦτα στενοχωρίας περὶ τοὺς καρποὺς πάντας γενομένης », inscription n°3, l. 7).
Cette place exceptionnelle s'accompagne d'un honneur exceptionnel : M. Sempronius Clemens a reçu le privilège d'atélie et d'aliturgie par décision du sénat, de façon héréditaire. Cela explique peut-être en partie l'ampleur de ses dépenses pour la cité : l'exemption de taxes est en quelque sorte compensée par les dons. Pour quelle raison M. Sempronius Clemens est-il dans cette situation ? A. Laumonier, sur la base de son nom totalement latin, écrivait que l'absence de nom grec « fait penser que c'est un Romain qui a reçu le droit de cité stratonicéen ; cela expliquerait qu'il soit exempté de liturgies héréditairement ». Pourtant, sa femme porte un nom tout à fait grec, Isochryson, de même que leur fille Tatia ; seul son neveu et fils adoptif, M. Sempronius Clemens Iulius, ne porte que des noms d'origine latine. Il semble que M. Sempronius Clemens soit un Ulpius de naissance, adopté par un Sempronius (12). Le gentilice de son épouse n'est pas connu, mais elle est fille d'une Lucia Aristoneikè : l'usage du prénom Lucia indique probablement qu'elle avait la citoyenneté romaine, même si le nomen est omis, mais les cognomina de cette partie de la famille rendent une origine italienne très improbablee. Le privilège de M. Sempronius Clemens est plutôt dû à une faveur impériale particulière qu'à une origine italienne : l'inscription n°1 mentionne un « psephisma », c'est-à-dire un édit de l'empereur à son sujet, peut-être renforcé par une décision sénatoriale (10, l. 4, et les restitutions de Şahin dans les inscriptions n°7 à 9).
Parmi plusieurs descendants connus, son fils adoptif M. Sempronius Clemens Iulius a eu la carrière la plus brillante.
Arbre généalogique :
Sources :
1/ I.Stratonikeia 16
[ὁ δῆμ]ος καὶ αἱ βουλαὶ ἐτείμησαν ταῖς μεγίσταις τειμαῖς καὶ διὰ τῶν | [π]λεονάκις κεκυρωμένων ψηφισμάτων καὶ διὰ τοῦ γεγραμμένου | περὶ αὐτοῦ τῷ κυρίῳ Aὐτοκράτορι ψηφίσματος, Μᾶρκον Σενπρώνιον, | Μάρκου υἱόν, Κλήμεντα, φιλοκαίσαρα καὶ φιλόπατριν, θεοφιλῆ, | πεντάκις ἱερῆ τοῦ Παναμάρου, τὸ δὶς ἐν Ἡραίοις, ἱερῆ τῆς Ἑκάτης, | ὅτε τὸ δεύτερον τοῦ Παναμάρου, ἱερῆ ἑνὶ ἐνιαυτῷ Διὸς Χρυσα|ορείου, Διὸς Ναράσου, Διὸς Λωνδάργου, ἀρχιερῆ τῶν Σεβαστῶν, | γυμνασίαρχον δεκάκις, ἀγωνοθέτην κατ᾽ ἐνιαυτὸν ἐκ τῶν ἰδίων, | ἱερῆ διὰ βίου Διὸς Καπετωλίου, Ἀσκληπιοῦ, Ὑγείας, Ἑστιῶν, ἱερὰ καὶ ἀγάλ|ματα θεῶν κατεσκευακότα, ὑδραγώγια πεποηκότα καὶ ὕδατα εἰσα|γειωκχότα εἰς τὸ ἱερὸν τῆς Ἑκάτης, πάντα ἀδιαλίπτως πεποηκότα | καὶ μεγαλοψύχως, ἐπαγγελλόμενον ἀτελείᾳ καὶ ἀλειτουργησίᾳ ἐκ | γένους τετειμημένον, τετελεκότα καὶ πρυτανείαν καὶ γραμμα|[τεί]αν ἐν δυσκόλοις καιροῖς ἐπὶ ὠφελίᾳ τῆς πόλεως, δεκάπρωτ[ον], | [εὐ]θηνιάρχην, πολλὰ καὶ ἄλλα καὶ ἄλλα παρεσχηκότα, ὧν πάν[τα] | [ ]ε[ ]τ[ μεμαρτύρητ]αι διὰ τῶν ψηφισμάτων καὶ ἐπιγρ[αφῶν].
2/ I.Stratonikeia 291
l. 1-7 : Μ. Σεμπρώνιος, Μ. υἱός, Παλατεί|να, Κλήμης, ἱερεὺς τοῦ μεγίσ|του καὶ ἐπιφανεστάτου Διὸς | Παναμάρου καὶ ἀρχιερεὺς καὶ στε|φανηφόρος καὶ ἱερεὺς τοῦ Διὸς τοῦ Χρυσαορείου καὶ τοῦ Διὸς | τοῦ Ναράσου καὶ τοῦ Διὸς τοῦ | Λ̣ωνδάργου.
3/ I.Stratonikeia 289
l. 1-3 : [ἱερεὺς ἐ]πανγειλάμενος ἐν Ἡραίοις τὸ β᾽, ἱερατεύων κατὰ τὸ [αὐτὸ τῆς μεγίστη]ς καὶ ἐπιφανεστάτης θεᾶς Ἑκά|της, Μᾶρκος Σεμπρώνιος, Μάρκου υἱός, Κλήμης, μετὰ ἱερείας [τῆς καὶ ἑαυτοῦ γ]υναικὸς Ἰσοχρύσου τῆς Ἀντιό|χου Κω(ραίδος), μετὰ τὴν ἀρχιερωσύνην καὶ τὴν πρώτην ἱερωσύνην [Διὸς] Πα[να]μάρου καὶ τὴν δεκαπρωτείαν.
4/ I.Stratonikeia 293
l. 1-8 : [ὁ] δῆμος καὶ αἱ βουλαὶ καὶ ἡ γε[ρου]|σία ἐτίμησαν ταῖς μεγίσταις καὶ | ἐξαιρέτοις τειμαῖς Μᾶρκον Σενπρ|ώνιον, Μάρκου υἱόν, Κλήμεντα, ἄνδρα ἀξι|όλογον καὶ ἀσύγκριτον, ἀτελείᾳ καὶ ἀλει|τουργησίᾳ ἐκ γένους τετειμημέ|νον, ἐπαγγελλόμενον δὲ ἠρχι|ερατευκότα τῶν Σεβαστῶν πλου|σίως.
5/ I.Stratonikeia 296a
- l. 1 : [Μᾶρκος Σεμπρώνιος Κλήμης Ἰούλιος, καθ᾽ ὑοθεσίαν μὲν ὑὸς Μάρκου Σεμπρωνίου Κλήμεντος] (...).
- l. 6-7 : φύσει δὲ ὑὸς Μᾶρκ(ου) Oὐ[λπίου Ἀσκλη]πιάδου, καὶ Φλα(βία), Δαμύλα θυγάτ[ηρ,] | [ --- ἡ ἐκ προγόνω]ν ἀρχιερέων, ι[---]ω[---]ιη τῆς [---ἀγω]νοθέτης καὶ αὐτὸς διὰ βίου.
- l. 6-7 : φύσει δὲ ὑὸς Μᾶρκ(ου) Oὐ[λπίου Ἀσκλη]πιάδου, καὶ Φλα(βία), Δαμύλα θυγάτ[ηρ,] | [ --- ἡ ἐκ προγόνω]ν ἀρχιερέων, ι[---]ω[---]ιη τῆς [---ἀγω]νοθέτης καὶ αὐτὸς διὰ βίου.
6/ I.Stratonikeia 296b
l. 5-7 : [μετὰ τοῦ πατρὸς αὐτοῦ τ]οῦ πεντάκις μὲν ἱερέως τοῦ Διὸς τοῦ Πανημέρο[υ, πρώτου καὶ μό|νου ἀπὸ τ]οῦ αἰῶνος, ἀρχιερέως δὲ τῶν Σεβαστῶν Aὐτοκρα[τόρων, ἱερέως δὲ καὶ | τῆς μεγίστης] καὶ ἐπιφα[νεστάτ]ης θεᾶς JEκάτης.
7/ I.Stratonikeia 295a
- l. 1-3 : ἱερεὺς ἐπαγγειλάμεν[ος Μᾶρκος Σεμπρώνιος, Μάρκου υἱός, Παλατείνα, Κλήμης, Κ(ωρα)ζ(εύς), ἀλειτουργη]|σίᾳ καὶ ἀτελείᾳ τετειμ[ημένος δόγματι συγκλήτου ἐκ γένους ?, ἐπανγελλόμενος δὲ χαρίζεσθαι] | τοῖς θεοῖς καὶ τῇ πατρ[ίδι εὐσεβῶς καὶ φιλοτείμως ἱερατεύων] (...)
- l. 13-14 : [ἠρχιερατευκὼς τῶν Σεβαστῶν καὶ ἐστεφανηφο]|ρηκὼς μεθ᾽ ἧς ἔσχεν ἀξιο[λόγου καὶ σώφρονος γυναικὸς]
- l. 13-14 : [ἠρχιερατευκὼς τῶν Σεβαστῶν καὶ ἐστεφανηφο]|ρηκὼς μεθ᾽ ἧς ἔσχεν ἀξιο[λόγου καὶ σώφρονος γυναικὸς]
8/ I.Stratonikeia 295b
- l. 1-3 : ἱερεὺς ἐπαγγειλάμεν[ος Μᾶρκος Σεμπρώνιος, Μάρκου υἱός, Παλατείνα, Κλήμης, Κ(ωρα)ζ(εύς), ἀλειτουργη]|σίᾳ καὶ ἀτελείᾳ τετειμ[ημένος δόγματι συγκλήτου ἐκ γένους ?, ἐπανγελλόμενος δὲ χαρίζεσθαι] | τοῖς θεοῖς καὶ τῇ πατρ[ίδι εὐσεβῶς καὶ φιλοτείμως ἱερατεύων] (...)
- l. 13-14 : [ἠρχιερατευκὼς τῶν Σεβαστῶν καὶ ἐστεφανηφο]|ρηκὼς μεθ᾽ ἧς ἔσχεν ἀξιο[λόγου καὶ σώφρονος γυναικὸς]
- l. 13-14 : [ἠρχιερατευκὼς τῶν Σεβαστῶν καὶ ἐστεφανηφο]|ρηκὼς μεθ᾽ ἧς ἔσχεν ἀξιο[λόγου καὶ σώφρονος γυναικὸς]
9/ I.Stratonikeia 292
l. 1-3 : [ἱερεὺς ἐ]πανγελλόμενος ἐν [---ίοις, ἀτελεί|ᾳ καὶ ἀλ]ειτουργησίᾳ τετε[ιμημένος δόγματι συγ|κλήτου ἐ]κ γένους.
10/ I.Stratonikeia 58
[Μᾶ]ρκος Σεν|πρώνιος | Κλήμης.
11/ I.Stratonikeia 413, 414, 415, 416
ἐπὶ ἱερέως Σεμ(πρωνίου) Κλήμεντος.
12/ I.Stratonikeia 290
l. 2-5 : [σ]υνφιλοτιμουμέν[ων τῶν] | τέκνων Μ. Σεμ(πρωνίου) Κλήμεντος Ἰουλίου καὶ Σεμ(πρωνίας) Τατίας καὶ Σεμ(πρωνίας) Ἀριστο[νί]|κης καὶ τῶν φύσι ἀδελφῶν τοῦ ἱερέως Oὐλ(πίου) Ἀσκληπιάδου, Oὐλ(πίου) Διομή|δους, Λου(κίου) Ῥουτιλίου Ἑπαινέτου καὶ τῆς μητρὸς τῆς ἱερείας Λ(ουκίας) Ἀριστον[ί|κ]η̣ς.
Bibliographie :
Laumonier 1937 p. 287 n°131 ; id. 1958 p. 277-280.
Notes :
a M. Sempronius Clemens est le seul prêtre d'Hestia seule connu (Kajava 2004 p. 4) ; le pluriel signifie sans doute qu'il assure le sacerdoce des Hestia de plusieurs assemblées (αἱ βουλαί, inscription n°1, l. 1).
b Ce magistrat est chargé de l'approvisionnement de la cité ; M. Sempronius Clemens est le seul connu à Stratonicée, mais cette fonction apparaît à Amastris (Marek, Amastris 3) et surtout, en lien avec l'agoranomie, à Alexandrie d'Egypte (voir par exemple IGUR II, 1060). Il peut s'agir d'une traduction de l'annone latine.
c Le decaprotos est chargé de collecter les taxes pour Rome.
d Voir I.Stratonikeia 296a l. 7, où son fils est dit : « [ἀγω]νοθέτης καὶ αὐτὸς διὰ βίου », ce qui pourrait indiquer qu'il succède à son père dans cette fonction.
e Le père d'Isochryson, Antiochus, ne porte pas de nomen romain, mais son omission dans une formule patronymique est tout à fait possible.
b Ce magistrat est chargé de l'approvisionnement de la cité ; M. Sempronius Clemens est le seul connu à Stratonicée, mais cette fonction apparaît à Amastris (Marek, Amastris 3) et surtout, en lien avec l'agoranomie, à Alexandrie d'Egypte (voir par exemple IGUR II, 1060). Il peut s'agir d'une traduction de l'annone latine.
c Le decaprotos est chargé de collecter les taxes pour Rome.
d Voir I.Stratonikeia 296a l. 7, où son fils est dit : « [ἀγω]νοθέτης καὶ αὐτὸς διὰ βίου », ce qui pourrait indiquer qu'il succède à son père dans cette fonction.
e Le père d'Isochryson, Antiochus, ne porte pas de nomen romain, mais son omission dans une formule patronymique est tout à fait possible.
Mis à jour le 20/04/2010