N° 386 : Φλαβιανὸς (Flavianus)
Datation : Début du IIIe siècle après J.-C.
Cité : Stratonicée de Carie
Prêtrise : ἀρχιερεύς
Présentation :
Flavianus et sa femme Apphia Hierocleia, grands-prêtres, ont vécu à la fin du IIe siècle et au début du IIIe sièclea. Flavianus porte un nom latin, mais il est probablement pérégrin, comme sa femme, au moins au début de leur carrière. Apphia Hiérokleia porte le gentilice d'Aurelia dans une des deux inscriptions qui nous la font connaître (4) ; en revanche, Flavianus, même après sa mort (2, 3, 5), n'apparaît jamais avec un nomen romain. Les deux membres du couple devaient être pérégrins ; Flavianus a dû mourir avant 212, alors qu'Apphia Hierocleia est restée en vie et a reçu le gentilice Aurelia au moment de la constitution de Caracalla.
Le couple a revêtu la prêtrise d'Hécate à Lagina et celle de Zeus à Panamara. Flavianos et Apphia Hiérocléia ont financé la construction d'une stoa dite « Flavianè », qui n'est pas connue par ailleurs et, à leur mort, ont laissé par testament une fondation pour l'organisation de spectacles. Pour cette raison, Flavianus est salué comme bienfaiteur par la cité et reçoit en outre des honneurs de type héroïque, une statue lui étant dédiée chaque fois que les spectacles financés par la fondation ont lieu. Nous connaissons l'existence de cinq d'entre elles (3). Il en est de même pour Apphia Hierocleia, à laquelle l'inscription attribue le don autant qu'à son mari (4). En revanche, elle ne reçoit pas d'honneur héroïque.
Les noms de ces deux personnages sont fréquents et les inscriptions ne mentionnent aucun parent. Il n'est donc pas possible de les relier aux grandes familles stratonicéennes. Mais l'importance de leurs engagements financiers pour la cité rend très probable leur appartenance à l'une de ces familles.
Le couple a revêtu la prêtrise d'Hécate à Lagina et celle de Zeus à Panamara. Flavianos et Apphia Hiérocléia ont financé la construction d'une stoa dite « Flavianè », qui n'est pas connue par ailleurs et, à leur mort, ont laissé par testament une fondation pour l'organisation de spectacles. Pour cette raison, Flavianus est salué comme bienfaiteur par la cité et reçoit en outre des honneurs de type héroïque, une statue lui étant dédiée chaque fois que les spectacles financés par la fondation ont lieu. Nous connaissons l'existence de cinq d'entre elles (3). Il en est de même pour Apphia Hierocleia, à laquelle l'inscription attribue le don autant qu'à son mari (4). En revanche, elle ne reçoit pas d'honneur héroïque.
Les noms de ces deux personnages sont fréquents et les inscriptions ne mentionnent aucun parent. Il n'est donc pas possible de les relier aux grandes familles stratonicéennes. Mais l'importance de leurs engagements financiers pour la cité rend très probable leur appartenance à l'une de ces familles.
Sources :
1/ I.Stratonikeia 226
Ἱερεὺς Ἡραίου Φλαβ[ιανὸς] | Ἑκατοδώρου Κο(λιοργεύς), ἱέ[ρεια] | Ἀπφία Ἰσοκράτου[ς Ἱε]|ρόκλεια Κο(λιοργίς), ἱερεῖς τ[ῆς] | Ἑκάτης, ἐνδόξως, ἀρ|χιερεῖς, ἐπεὶ τε δόσι ἀρ[γυ]|ρίου καὶ πάλιν ἐπὶ τῇ κ[α]|τασκευῇ στοᾶς τῆς κα[λου]|μένης Φλαβιανῆς.
2/ I.Stratonikeia 1525
Φλαβ[ιαν]ὸν Ἑκατοδώρου, ἤρωα τὸ τρίτον, | ἐκ πλεονάσματος ὧν ἀπέλιπεν θεωρί|ων κ[α]θώς αὐτὸς διετάξατο · οἱ περὶ | Aὐρ(ήλιον) [Ἀ]ριστέαν Διογένους Χρυσάορα | ἄρχοντες.
3/ E. Varinlioğlu, REA 95 (1993) 533 n°2 (SEG XLIII (1993) 725)
ἡ πόλις Φλαβιανὸν Ἑκατοδώρου, ἤρ̣ω̣[α τὸ] | πέμπον, ἐκ πλεονάσματος ὧν ἀπ[έλιπεν] | θεωρίων καθὼς αὐτὸς διετάξατο διὰ τῶ[ν ἐπιμελη]|σαμένων ἀρχόvντων τῶν περὶ Μᾶρ(κον) Aὐρ(ήλιον) Ἀν[τίοχον] | Ἑκαταίου Λέοντα.
4/ E. Varinlioğlu, REA 95 (1993) 535 n°4 (SEG XLIII (1993) 727)
[ἡ πατ]ρὶς Aὐρ(ηλίαν) Ἀπφίαν Ἰσοκράτους Ἱερό|[κλεια]ν τὴν ἀρχιερείαν καθὼς διετάξατο, | [ἐπιμε]ληθέντων ὧν κατέλιπεν αὐτὴ | [θεωρίων πρώ]των τῶν περὶ Τίτ(ον) Φλάβ(ιον) | [---]ον
5/ I.Stratonikeia 1027
Ἡ πατρὶς τὸν ἐν πολλο[ῖς εὐεργέτην] | Φλαβιανὸν Ἑκατοδώρο[υ ἐκ τῶν χρημάτων] | αὐτοῦ καθὼς διετάξατο [αὐτός, ἐπιμελη]|θέντος θεωριῶν πρώτων τῶ[ν τῷ δήμῳ καταλει]|φθεισῶν ὑπ᾽ αὐτοῦ Πο(πλίου) Aὐρ(ηλίου) Λέ[οντος ---]
Bibliographie :
Laumonier 1937 p. 268 n°94 ; id. 1938 p. 282 ; id. 1958 p. 389.
Notes :
Mis à jour le 06/02/2012