N° 356 : Μᾶρκος Oὔλπιος Ἀρίστων (M. Ulpius Ariston)
Datation : Première moitié du IIe siècle après J.-C.
Cité : Stratonicée de Carie
Prêtrise : ἀρχιερεύς
Présentation :
M. Ulpius Ariston s'est illustré avec sa femme Aelia Tryphaina Dracontis par de nombreuses générosités à l'égard de la cité dans la première moitié du IIe siècle. Fils de pérégrina, il a reçu la citoyenneté de Trajan ; il faut noter qu'il appartient à la tribu Quirina, ce qui est inhabituel pour un Ulpius. Le sacerdoce des empereurs semble commun à M. Ulpius Ariston et à son épouse. Il a eu lieu avant leur prêtrise de Zeus à Panamara.
Pendant leur prêtrise de Zeus, Ulpius Ariston et Aelia Tryphaina Dracontis ont fait des dons en argent aux membres du Conseil et de la Gérousia (1). Ulpius Ariston a également été gymnasiarque et il porte le titre de philopatris. En revanche, on ne sait rien de leur activité pendant le sacerdoce du culte impérial.
Alexandros, le frère d'Ulpius Ariston, est connu avec ses enfants pour avoir exercé les prêtrises de Panamara et de Lagina. L'un d'entre eux, Aristippos, a été prêtre des empereurs, sans pour autant devenir citoyen romain.
À la différence de son mari, Aelia Tryphania Dracontis est issue d'une famille n'ayant obtenu la citoyenneté romaine que sous le principat d'Hadrien. Au début de sa carrière, lors de sa clidophorie d'Hécate à Lagina et d'une première prêtrise de Zeus à Panamara – peut-être avec son père – elle est encore pérégrine. C'est probablement son père, Leon, qui est devenu un Aelius avec ses enfants avant le mariage de Tryphaina Dracontis et de M. Ulpius Ariston. Avant même ce mariage, celle-ci porte d'ailleurs le titre de « fille de la cité », signe de son appartenance à une famille très active.
Pendant leur prêtrise de Zeus, Ulpius Ariston et Aelia Tryphaina Dracontis ont fait des dons en argent aux membres du Conseil et de la Gérousia (1). Ulpius Ariston a également été gymnasiarque et il porte le titre de philopatris. En revanche, on ne sait rien de leur activité pendant le sacerdoce du culte impérial.
Alexandros, le frère d'Ulpius Ariston, est connu avec ses enfants pour avoir exercé les prêtrises de Panamara et de Lagina. L'un d'entre eux, Aristippos, a été prêtre des empereurs, sans pour autant devenir citoyen romain.
À la différence de son mari, Aelia Tryphania Dracontis est issue d'une famille n'ayant obtenu la citoyenneté romaine que sous le principat d'Hadrien. Au début de sa carrière, lors de sa clidophorie d'Hécate à Lagina et d'une première prêtrise de Zeus à Panamara – peut-être avec son père – elle est encore pérégrine. C'est probablement son père, Leon, qui est devenu un Aelius avec ses enfants avant le mariage de Tryphaina Dracontis et de M. Ulpius Ariston. Avant même ce mariage, celle-ci porte d'ailleurs le titre de « fille de la cité », signe de son appartenance à une famille très active.
Arbre généalogique :
Sources :
1/ I.Stratonikeia 237
ἱερεὺς ἐν Ἡραίοις ἐξ ἐπ[ανγελί]|ας μετὰ ἀρχιερωσύνη[ν τελείαν] | καὶ γυμνασιαρχίαν Μ[ᾶρκος Oὔλπι]|ος, Λέοντος υἱός, [Κυρείνα, Ἀρίστων] | Κο(λιοργεύς), φιλόπατρις · ἱέρια τὸ [δεύτε]|ρον μετὰ ἀρχιερωσύνην καὶ κλε[ι|δ]οφορίαν τῆς Ἑκάτης Aἰλία Λέ|[ο]ντος θυγάτηρ, Τρύφαινα Δρα|κοντίς, | πληρώσαντες πάντα | δι᾽ ὅλου [το]ῦ ἐνιαυτοῦ καὶ τὰ πρὸς | τοὺς θ[εοὺ]ς εὐσεβῶς καὶ τὰ πρὸς | τοὺς ἀνθρώπους φιλοτίμως | καὶ πλουσίως, ἔδωκαν καὶ τοῖς | βουλευταῖς καὶ τοῖς μετέχουσι | τῆς γερουσίας πρῶτοι ἀνὰ (δηναρία) γ᾽ · συμφιλοτιμουμένων καὶ τῶν | τέκνων αὐτῶν Oὐλπίων Ἀρισ|τίππου, Ἀπφίου, Ἡρακλίτου, Ἀμ[μί]|ας, Ἀρίστωνος, καὶ τοῦ ἀδελ[φοῦ] | τοῦ ἱερέως Ἀλεξάνδ[ρου το]ῦ Λέ|οντος τοῦ Ἑκαταίου [Κο(λιοργέως)] καὶ τῆς | μητρὸς τῆς ἱερείας Δρακοντί|δος τῆς Διομήδους θυ(γατρὸς) Ἀμμίας.
2/ I.Stratonikeia 707
l. 1-6 : [κλειδοφόρος τῆς Ἑκάτης | Τρύ]φαιν[α, Λέοντος θυγάτηρ, | Δρα]κ̣[οντὶς] Κο(λιοργίς), [θυγάτηρ πόλεως, | εὐσ]εβ[ήσασα] μὲν [πρὸς τὴν θεόν, | φιλ]οτιμηθῖσα̣ [δὲ ---] | πρὸς τοὺς ἀνθρώπ[ους].
3/ I.Stratonikeia 235
Τρύφαινα Λέ|οντος Δρακοντὶς | Κο(λιοργίς), θυγάτηρ πόλεως, | καὶ τῆς Ἑκάτης κλε[ι]|[δ]οφόρος.
4/ I.Stratonikeia 240
l. 12-14 : συνφιλοδοξοῦντος καὶ τοῦ | ἀδελφοῦ τοῦ ἱερέος Oὐλπίου | Ἀρίστωνος.
Bibliographie :
Laumonier 1937 p. 273 n°104 ; id. 1958 p. 260 ; Holtheide 1983 p. 365 n°1 et 14 ; Van Bremen 1996 p. 353 n°26.
Mis à jour le 20/04/2010