N° 278 : Σεπτιμίος Ὑψικλῆς (Septimius Hypsiclès)
Datation : Fin du IIe siècle après J.-C. ou IIIe siècle.
Cité : Aphrodisias
Prêtrise : ἀρχιερεύς
Présentation :
Septimius Hypsiclèsa et Aelia Laevillab, tous deux grands-prêtres, sont connus par la base d'une statue d'Aelia Laevilla. Le reste de la carrière de Septimius Hypsiclès n'est pas connu, alors qu'Aelia Laevilla a également été grande-prêtresse provinciale ainsi que cosmeteire d'Artémis à Éphèse ; elle peut avoir exercé ces charges avant son mariage avec un citoyen d'Aphrodisias, si sa famille est originaire d'Éphèse, ou pendant un premier mariage à Éphèse avec un Aelius.
Aelia Laevilla a eu trois filles nommées Septimia Laevilla, Aelia Laevilla et Flavia Laevilla. Elles portent donc toutes le même cognomen, mais chacune un nomen différent. Cela peut s'expliquer par une succession de trois mariages ou, plus probablement, par des usages onomastiques particuliers : si la première des filles, Septimia Laevilla, porte le nomen de son père, la seconde se distingue en utilisant celui de sa mère, dont le statut social était sans doute très élevé. La troisième étant nommée Flavia Laevilla, il est possible qu'Aelia Laevilla ou Septimius Hypsiclès aient porté un double gentilice, non mentionné sur l'inscription.
La datation à la fin du IIe siècle n'est qu'un post quem qui repose sur la présence du cognomen Septimius.
Aelia Laevilla a eu trois filles nommées Septimia Laevilla, Aelia Laevilla et Flavia Laevilla. Elles portent donc toutes le même cognomen, mais chacune un nomen différent. Cela peut s'expliquer par une succession de trois mariages ou, plus probablement, par des usages onomastiques particuliers : si la première des filles, Septimia Laevilla, porte le nomen de son père, la seconde se distingue en utilisant celui de sa mère, dont le statut social était sans doute très élevé. La troisième étant nommée Flavia Laevilla, il est possible qu'Aelia Laevilla ou Septimius Hypsiclès aient porté un double gentilice, non mentionné sur l'inscription.
La datation à la fin du IIe siècle n'est qu'un post quem qui repose sur la présence du cognomen Septimius.
Sources :
IAph2007 12.533
Aἰλίαν Λα{ι}βίλλαν, | Ἀσίας ἀρχιέρειαν | καὶ κοσμήτειραν τῆς | Ἐφεσίας Ἀρτέμιδος | καὶ ἀρχιέρειαν τῆς | λαμπροτάτης Ἀφροδισιέων πόλεως, | γυναῖκα γενομένην | Σεπτιμίου Ὑψικλέους | ἀρχιερέως. | Σεπτιμία, Aἰλία, Φλα|[..̣]I Λαιβίλλα [.] αἱ θυγατέ̣ρε̣ς.
Bibliographie :
Halfmann 1979 p. 168 ; Holtheide 1983 p. 381 ; Campanile 1994 p. 143 n°169.
Notes :
a Il s'agit de la seule attestation du gentilice Septimius à Aphrodisias.
b Les cognomina Laevillus et Laevilla comme les nomina Laevia et Laevius sont attestés à plusieurs reprises à Éphèse : voir par exemple Laevia L. f. Paulla, femme de L. Antonius Albus d'Éphèse, consul en 102 (Halfmann 1979 n°24). Mais malgré l'emploi d'un cognomen d'origine latine, la famille d'Aelia Laevilla n'a obtenu la citoyenneté romaine qu'à l'époque d'Hadrien.
b Les cognomina Laevillus et Laevilla comme les nomina Laevia et Laevius sont attestés à plusieurs reprises à Éphèse : voir par exemple Laevia L. f. Paulla, femme de L. Antonius Albus d'Éphèse, consul en 102 (Halfmann 1979 n°24). Mais malgré l'emploi d'un cognomen d'origine latine, la famille d'Aelia Laevilla n'a obtenu la citoyenneté romaine qu'à l'époque d'Hadrien.
Mis à jour le 31/05/2010