N° 322 : Διονύσιος (Dionysios)
Datation : Début du Ier siècle après J.-C.
Cité : Iasos
Prêtrise : ἱερεὺς Ἀγρίππα Καίσαρος Σεβαστοῦ υἱοῦ καὶ Ἑρμοῦ
Présentation :
Dionysos fils de Melanthos a été prêtre d'Agrippa Postumus et d'Hermès au début du Ier siècle de notre ère. À Iasos, Agrippa Postumus a également été honoré par une statue placée dans le portique du sanctuaire d'Artemis Astias vers 7 après J.C., restée en place jusqu'à la reconstruction du sanctuaire sous Commodea. L'association d'Agrippa avec Hermès a reçu plusieurs explications. R. Scharf fait remarquer qu'Hermès est le dieu des marchands et du commerce, or on trouve les Romains de Iasos parmi les dédicants. Hermès est également le dieu de la jeunesse et du sport, ce qui peut expliquer la présence d'un deuxième groupe de dédicants dans l'inscription, les jeunes gens. La mention des Neoi ne doit cependant pas être surinterprétée : toutes les assemblées de la cité et tous les groupes d'âges sont présents dans l'inscription. Cependant, on ne trouve aucune autre dédicace à Iasos mentionnant les Neoi comme dédicants.
Le culte d'Agrippa, à la différence de ce qui se passe à Mylasa où un même sacerdoce regroupe Auguste, Caius et Lucius César, ne semble pas lié à un culte de l'ensemble de la famille impériale. Cependant, il y a bien une ressemblance entre ces deux situations : dans les deux cas, les jeunes gens de la cité participent à la dédicace. Peut-être Agrippa Postumus a-t-il d'ailleurs été prince de la jeunesse comme Caius César. À cette époque, il constitue un successeur tout à fait possible pour Auguste. Il a pris la toge virile en 5 après J.-C. Notons que le nom d'Agrippa n'est pas martelé, ce qui signifie qu'à défaut du sacerdoce lui-même, sans doute circonstanciel, son souvenir n'est pas supprimé avec l'avènement de Tibère.
Le culte d'Agrippa, à la différence de ce qui se passe à Mylasa où un même sacerdoce regroupe Auguste, Caius et Lucius César, ne semble pas lié à un culte de l'ensemble de la famille impériale. Cependant, il y a bien une ressemblance entre ces deux situations : dans les deux cas, les jeunes gens de la cité participent à la dédicace. Peut-être Agrippa Postumus a-t-il d'ailleurs été prince de la jeunesse comme Caius César. À cette époque, il constitue un successeur tout à fait possible pour Auguste. Il a pris la toge virile en 5 après J.-C. Notons que le nom d'Agrippa n'est pas martelé, ce qui signifie qu'à défaut du sacerdoce lui-même, sans doute circonstanciel, son souvenir n'est pas supprimé avec l'avènement de Tibère.
Sources :
I.Iasos 90
Ἡ βουλὴ καὶ ὁ δῆμος καὶ οἱ νέοι καὶ ἡ γερουσία | καὶ οἱ Ῥωμαῖοι οἱ ἐν Ἰασῶι πραγματευόμενοι | Διονύσιον Μελάνθου, ἱερέα Ἀγρίππα Καίσαρος | Σεβαστοῦ υἱοῦ καὶ Ἑρμοῦ, ἄνδρα ἄριστον, πάσῃ | κεκοσμημένον ἀρετῇ, τὰς μεγίστας παρεχόμενον | ἐλπίδας τῶι δήμωι, τετειμημένον πλεονάκις, | προγόνων ὑπάρχοντα εὐεργετῶν.
Bibliographie :
Mastrocinque 1994 ; Scharf 2001 p. 27-28 ; Lagona 2004.
Mis à jour le 05/04/2010