N° 25 : Γ. Ἰούλιος Ἐπιάναξ (C. Iulius Epianax)

Datation : Auguste
Cité : Mélos

Prêtrise : ἱερεὺς τοῦ Aὐτοκράτορος Καίσαρος θεοῦ Σεβαστοῦ θεοῦ καὶ τοῦ πατρὸς αὐτοῦ θεοῦ Aὐτοκράτορος Καίσαρος

Présentation : 
C. Iulius Epianax est honoré par le conseil et le peuple pour sa piété et son engagement dans la vie civique. Il a été prêtre à vie de deux Imperatores dont la titulature est inhabituelle. Il peut s'agir de César et Auguste, ou d'Auguste et de Tibère. La deuxième solution est gênante car Auguste n'aurait alors pas son nom habituel de Sebastos. Il est donc plus vraisemblable que les deux Autokratores sont César et Auguste, même s'il est très rare que César conserve le titre d'Autokrator après sa morta.
Ce personnage a obtenu la citoyenneté romaine très tôt et est en outre prêtre du culte impérial à vie : il faut l'inclure dans le groupe des Caii Iulii fondateurs des cultes impériaux locaux et qui ont joué un rôle très important dans la diffusion du culte d'Auguste. Il apparaît aux côtés de sa femme Heliconia sur une dédicace à Ilythie, déesse des accouchements, pour leur fils adoptif, né fils de Dexicratès. La pierre a pu être apportée de Mélos à Paros, ou celle de Mélos à Parosb. Il est surprenant que l'on fasse une dédicace à Ilythie pour un fils adoptif ; sans doute l'adoption a-t-elle eu lieu dès la naissance de l'enfant, qui reçoit d'ailleurs le nom de son père adoptif Epianax.
Sources : 
1/ IG XII 3, 1116
Τὸν ἱερέα διὰ βίου γεγονότα κατὰ τειμὴν | τοῦ Aὐτοκράτορος Καίσαρος θεοῦ Σεβαστοῦ θεοῦ, | καὶ τοῦ πατρὸς αὐτοῦ | θεοῦ Aὐτοκράτορος Καίσαρος, Γαίον Ἰούλιον Μνησικλείδου υἱὸν | Ἐπιάνακτα φιλοπάτριδα, | ἡ βουλὴ καὶ ὁ δῆμος ἐτείμησεν, | ἄρξαντα δὶς | τὴν στεφανηφόρον τοῦ ἄρχοντος ἀρχὴν | ἐπί τε τῆι πρὸς τοὺς θεοὺς εὐσεβήιαι | καὶ ἐπὶ τῶι πεπολειτεῦσθαι τὸν ἅπαντα χρόνον | καλῶς καὶ δικαίως | καὶ συμφερόντως τῆι πατρίδι.
2/ IG XII 5, 199
Γαίος Ἰουλίος [Μνησικλείδου ὑὸς Ἐπιάναξ καὶ] | Ἑλικωνιὰς, οἱ μαῖοι, τὸν θρεπτὸν Ἐπιάνακ[τα] | Δεξικράτους, καθ᾽ ὑοθεσίαν δὲ Γαίου | Ἰουλίου Μνησικλείδου υἱοῦ Ἐπιάνακτος, | Ἰλειθυίῃ.

Notes : 
a Voir, dans ce sens, Kajava 2002 p. 103 n. 14.
b On trouve à Paros un Mnésicleidès fils de Dexicratès (IG XII 5, 358), qui pourrait être de la même famille.

Mis en ligne le 15/10/2009