N° 220 : Λ. Ἰούλιος Λιβωνιανὸς (L. Iulius Libonianus)
Datation : Première moitié du IIe siècle après J.-C.
Cité : Sardes
Prêtrise : ἱερεὺς Τιβερίου Καίσαρος
Présentation :
L. Iulius Libonianus a eu des responsabilités dans le culte impérial à trois niveaux : il a été prêtre de Tibère à Sardes, grand-prêtre des 13 cités, c'est-à-dire du koinon d'Ionie, et grand-prêtre des temples provinciaux d'Asie à Sardes. Or, ce personnage a été stratège sous le règne de Trajan (2). La deuxième néocorie de Sardes ayant été attribuée à la cité vers le milieu du IIe siècle, peut-être par Antonin au début de son règne, la carrière de C. Iulius Libonianus doit s'étendre de la fin du règne de Trajan au début des années 140 après J.-C.a.
Il est remarquable qu'une prêtrise de Tibère se soit maintenue ainsi près d'un siècle après sa mort. Ce culte a peut-être fondé après le tremblement de terre de 17 p.C., à la suite duquel Tibère est venu en aide aux cités touchéesb.
Également agonothète à vie, stéphanéphore et deux fois premier stratège, C. Iulius Libonianus porte un gentilice indiquant qu'il descend soit d'une famille ayant acquis très tôt la citoyenneté romaine, soit d'une famille d'origine italienne, Libonianus étant un nom d'origine latine.
Il est remarquable qu'une prêtrise de Tibère se soit maintenue ainsi près d'un siècle après sa mort. Ce culte a peut-être fondé après le tremblement de terre de 17 p.C., à la suite duquel Tibère est venu en aide aux cités touchéesb.
Également agonothète à vie, stéphanéphore et deux fois premier stratège, C. Iulius Libonianus porte un gentilice indiquant qu'il descend soit d'une famille ayant acquis très tôt la citoyenneté romaine, soit d'une famille d'origine italienne, Libonianus étant un nom d'origine latine.
Sources :
1/ Sardis VII 1, 47 (IGR 4, 1523)
l. 1-7 : Λεύκιον Ἰούλ(ιον) (Λι)β(ω)ν(ι)α(ν)ὸν | ἄνδρα ἐκ προγόνων μέγαν καὶ φιλόπατριν, | ἀρχιερέα τῆς Ἀσίας ναῶν τῶν ἐν Λυδία Σαρδιανῶν | καὶ ἱερέα Μεγίστου Πολιέος Διὸς δίς, ἀρχιερέα | τῶν τρῖς (καὶ δέκατη) πόλεων καὶ στεφανηφόρον καὶ ἱερέα | Τιβερίου Καίσαρος καὶ στρατηγὸν πρῶτον δὶς | καὶ ἀγωνοθέτην διὰ βίου.
2/ BMC Lydia 246 n°75 ; Imhoof-Blumer, Lyd. Stadtm. p. 139-140
στρ(ατηγοῦ) Λο(υκίου) Ἰο(υλίου) Λιβωνιανοῦ.
Bibliographie :
Campanile 1994 n°99 ; Herrmann 1995 p. 31 ; Burrell 2004 p. 103.
Notes :
Mis à jour le 08/07/2011