N° 57 : Τιβέριος Κλαύδιος Ἀντίπατρος (Ti. Claudius Antipater)
Datation : Fin du Ier ou début du IIe siècle après J.-C.
Cité : Rhodes
Prêtrise : ἰερεὺς τῶν Aὐτοκρατόρων
Présentation :
Ti. Claudius Antipater, fils de Mnasagoras, du dème de Pagios, est connu par une inscription honorifique des Lindiens et des mastroi de Lindos. Il a été prêtre des empereurs et non grand-prêtre à Lindos, où il a effectué tout le reste de sa carrière à l'exception de l'agonothésie des Aleia, qui concerne toute la cité rhodienne. Selon C. Blinkenberg, l'écriture oriente vers la fin du Ier siècle ou le début du IIe siècle après J.-C., et son ambassade a peut-être un lien avec le retour de Rhodes à la liberté sous Domitien ; cela expliquerait qu'il soit honoré non seulement par Lindos, mais aussi par Rhodes.
Ce personnage a effectué une riche carrière, particulièrement dans les activités religieuses : il a revêtu plusieurs autres prêtrises importantes et financé la réparation de l'Asclepeion. C'est un bienfaiteur local dont la famille est connue sur plusieurs générations (voir le stemma de C. Blinkenberg, I.Lindos p. 31). C. P. Jones a souligné dans un article récent que cette inscription est l'une des plus anciennes attestations d'honneurs publics pour un sophiste.
Ce personnage a effectué une riche carrière, particulièrement dans les activités religieuses : il a revêtu plusieurs autres prêtrises importantes et financé la réparation de l'Asclepeion. C'est un bienfaiteur local dont la famille est connue sur plusieurs générations (voir le stemma de C. Blinkenberg, I.Lindos p. 31). C. P. Jones a souligné dans un article récent que cette inscription est l'une des plus anciennes attestations d'honneurs publics pour un sophiste.
Sources :
I.Lindos 449
Λινδιοι καὶ οἱ μασ[τρ]οι | Τιβέριον Κλαύδιον Ἀντίπατρον | [Μνασ]αγόρα Πάγιον τὸν ἱερέα τᾶς Λ[ινδιας | Ἀθα]νας καὶ τοῦ Δίος τοῦ Πολιέως κα[ὶ Ἀρτα|μι]τος Κεκοίας, τριηραρχήσαντα, ἱερατεύσα[ντα] | τ̣ῶν Aὐτοκρατόρων, γυμνασιαρχήσαντα, ποιη[σάμε]|νον τὰν θέσιν τοῦ ἐλαίου ἐπὶ μήνας δεκατρεῖς, ἀ[γω]|νοθετήσαντα τοῦ ἱεροῦ τῶν Ἀλείων ἀγῶνος, ταμ[ι]|εύσαντα, πρυτανεύσαντα καὶ πρεσβεύσαντα, τειμα|θέντα τρὶς ὑπὸ τοῦ δᾶμου τοῦ Ῥοδίων καὶ τοῦ Λινδvιων | ἐν προεισφοραῖς καὶ ἐπιδόσεσιν π(λ)είοσιν, γενόμενον | χοραγήσαντα δίς, ἱερωνήσαντα, ἱερατεύσαντα τῶν | μυστηρίων τοῦ Bάκχου Διονύσου, κατασκευάσαν|τα ἐκ τῶν ἰδίων τὸ ἱερὸν τοῦ Ἀσκλαπιοῦ ἐν τὰ πόλε[ι] | μετὰ τοῦ υἱοῦ αὐτοῦ Κλαυδίου Διοκλείδα κατερε[ι]|φθὲν ἐν τῷ σεισμῷ καὶ πολιτευσάμενον τ[ὰ] | συμφορώτατα τὰ πατρίδι, διενένκαντα δὲ κ[αὶ] | ἐν παιδεία τῶν Ἑλλάνων, τὸν σοφιστ[αν;] | καὶ [----]ον κ[---]ον καὶ ἱερέα Σεράπιδος.
Bibliographie :
B. Mygind dans V. Gabrielsen et alii. (éd.), Hellenistic Rhodes, Aarhus 1999 p. 247-293, n°43 (sur les louanges pour la paideia) ; Jones, « A forgotten sophiste », Classical Quarterly 57 (2007) p. 328-331.
Mis en ligne le 15/10/2009