N° 348 : Τι. Κλαύδιος Θεοφάνης (Ti. Claudius Theophanès)
Datation : Deuxième moitié du Ier siècle après J.-C.
Cité : Stratonicée de Carie
Prêtrise : ἀρχιερεὺς τῶν Σεβαστῶν
Prêtrise : ἰερεὺς τῶν Σεβαστῶν
Présentation :
Ti. Claudius Theophanès et Claudia Mamalon appartiennent à l'une des familles les plus importantes de Stratonicée dans la deuxième moitié du Ier siècle. Ils ont revêtu ensemble le sacerdoce des empereurs.
Fils de Leon, Ti. Claudius Theophanès est connu par deux inscriptions qui lui attribuent deux titres différents en relation avec le culte impérial. Dans le premier cas, lors de la commémoration d'une prêtrise à Panamara (1), il porte avec sa femme le titre courant de grand-prêtre des Augustes (ἀρχιερεῖς τῶν Σεβαστῶν). Dans la deuxième inscription, qui est probablement postérieure puisqu'il s'agit d'une statue dédiée par son fils, il est simplement prêtre : ἱερεῦς τῶν Σεβαστῶν. Une prêtrise « simple » des empereurs est attestée dans un seul autre cas à Stratonicée, dans la première moitié du Ier siècle, avec une formule légèrement différente : Artemon, ἱερεῦς τῶν Σεβαστῶν Aὐτοκρατόρων. L'hypothèse d'une évolution chronologique est assez satisfaisante pour expliquer le passage d'une prêtrise à une grande-prêtrise. Mais dans le cas de Ti. Claudius Theophanès, on ne voit pas en quoi la prêtrise se distingue de la grande-prêtrise si elle est exercée par un même personnage. Dans les autres cités étudiées, les prêtrises simples sont à la fois contemporaines et distinctes des grandes-prêtrises quand un personnage de la famille impériale, empereur, épouse ou enfant, est honoré d'un culte particulier. En outre, l'inscription où Ti. Claudius Theophanès est « prêtre » est postérieure à celle où il est « grand-prêtre » ; il paraît difficilement envisageable qu'une grande-prêtrise ait évolué en prêtrise simple. Le plus probable est donc qu'il s'agit de la même fonction, la grande-prêtrise. Il reste cependant surprenant qu'une inscription honorifique, sur une Base de statue, ne mentionne pas le titre exact du prêtre des empereurs. La différence entre les deux titres est peut-être liée à des usages différents à Panamara et à Stratonicée : en effet, la commémoration de prêtrise a été découverte dans le sanctuaire de Zeus, tandis que la statue de Ti. Claudius Theophanès était placée dans la cité de Stratonicée. Ti. Claudius Theophanès ayant pu être prêtre sous Claude ou sous Néron, à une période où, ailleurs, les institutions du culte impérial sont encore en train de chercher leur forme définitive, la possibilité d'une imprécision dans l'usage des titres n'est pas à exclure totalement.
Ti. Claudius Theophanès est le premier prêtre des empereurs de Stratonicée à porter les tria nomina romains. Il peut avoir obtenu la citoyenneté romaine de Claude ou de Néron, ou l'avoir héritée de son père Leon. Le statut de Leon est difficile à déterminer avec certitude. En effet, Leon ne porte jamais de gentilice romain, mais ses deux fils, Ti. Claudius Theophanès et Ti. Claudius Sabinianus, sont des Claudiia. Ti. Claudius Sabinianus porte en outre un nom d'origine latine, ce qui est le signe que Leon était déjà en partie romanisé, même si cela n'a pas nécessairement de lien avec le statut juridique de citoyen romain. Cependant, Ti. Claudius Theophanès ayant été adopté par un pérégrin, Pytheas Scorpon, il est probable que Leon n'avait pas encore obtenu la citoyenneté romaine. Les deux frères ont donc dû obtenir la citoyenneté romaine de façon contemporaine et non l'hériter de leur pèreb.
Ti. Claudius Theophanès a exercé les fonctions les plus importantes dans la cité de Stratonicée et dans le sanctuaire de Panamara. Il n'est en revanche pas connu à Lagina. Il a été prêtre de Zeus Panamaros, gymnasiarque, stéphanéphore et porte les titres de philopatris et de fils de la cité. Parmi les prêtres des empereurs, il se distingue par deux éléments, révélateurs de son appartenance à une famille particulièrement riche. D'une part, il a été gymnasiarque des jeunes gens dans son enfance, ce qui le rapproche d'autres prêtres des empereurs, eux aussi liturges avant l'âge adulte. D'autre part, il a participé à une ambassade à Rome, dans des circonstances qui ne sont pas connues.
On trouve un troisième indice de sa richesse dans le fait qu'il a fait construire un temple ou une chapelle, peut-être au cours de sa prêtrise des empereurs (1). A. Laumonier propose de voir dans ce bâtiment un temple de Claude, mais aucune source ne vient à l'appui de cette hypothèse.
La femme de Ti. Claudius Theophanès, Claudia Mamalon, a été prêtresse des empereurs avec lui et apparaît dans plusieurs inscriptions commémorant ses trois prêtrises de Zeus Panamaros – dont l'une avec son mari, la deuxième avec son fils et la troisième avec son petit-fils Ti. Claudius Sabinianus Diomedès. La prêtrise du culte impérial se situe au début de sa carrière, comme de celle de son mari. Le statut de son père est encore plus problématique que celui du père de Ti. Claudius Theophanès. Elle est fille d'un Leon qui ne porte jamais les tria nomina. Selon A. Laumonier, elle aurait pu être adoptée par Leon, le père de son mari. La fréquence de ce nom à Stratonicée ne permet pas d'être affirmatif sur ce pointc. Même si l'usage des noms romains à Stratonicée est assez souple, on peut noter que dans une inscription son fils est dit : Τι. Κλαύδιος, Τι. υἱός, Κυρίνα, Λαίνας (4), alors qu'elle est simplement : Κλαυδία, Λέοντος θυγάτηρ, Μάμαλον. Si les pères de ces deux personnages avaient le même statut, pourquoi le préciser dans un cas et pas dans l'autre, dans un même texte ? Claudia Mamalon a plus probablement obtenu la citoyenneté romaine en même temps que son mari, ce qui signifie qu'ils étaient mariés lorsque Ti. Claudius Theophanès a reçu les tria nomina.
Le nom Mamalon est assez rare. On le rencontre de façon assez régulière à Stratonicée, mais il n'apparaît que rarement en dehors de l'Asie Mineure. Il s'agit bien d'un nom grec, comme l'a rappelé L. Robert, mais caractéristique de Stratonicéed.
Le fils de ce couple, Ti. Claudius Laenas, a lui aussi exercé un sacerdoce du culte impérial. La famille est relativement bien connue : le frère de Ti. Claudius Theophanès, Ti. Claudius Sabinianus, a été prêtre de Zeus et a secondé Theophanès en toutes choses, et sa fille Claudia Leontis a eu un fils également prêtre de Zeus. Ti. Claudius Theophanès et Claudia Mamalon appartiennent donc à une des grandes familles sacerdotales de Panamara, dans lesquelles les sacerdoces du culte impérial sont fréquents, sans être aussi systématiques que les prêtrises de Zeus. Aucun membre de cette famille n'est connu à Lagina.
Fils de Leon, Ti. Claudius Theophanès est connu par deux inscriptions qui lui attribuent deux titres différents en relation avec le culte impérial. Dans le premier cas, lors de la commémoration d'une prêtrise à Panamara (1), il porte avec sa femme le titre courant de grand-prêtre des Augustes (ἀρχιερεῖς τῶν Σεβαστῶν). Dans la deuxième inscription, qui est probablement postérieure puisqu'il s'agit d'une statue dédiée par son fils, il est simplement prêtre : ἱερεῦς τῶν Σεβαστῶν. Une prêtrise « simple » des empereurs est attestée dans un seul autre cas à Stratonicée, dans la première moitié du Ier siècle, avec une formule légèrement différente : Artemon, ἱερεῦς τῶν Σεβαστῶν Aὐτοκρατόρων. L'hypothèse d'une évolution chronologique est assez satisfaisante pour expliquer le passage d'une prêtrise à une grande-prêtrise. Mais dans le cas de Ti. Claudius Theophanès, on ne voit pas en quoi la prêtrise se distingue de la grande-prêtrise si elle est exercée par un même personnage. Dans les autres cités étudiées, les prêtrises simples sont à la fois contemporaines et distinctes des grandes-prêtrises quand un personnage de la famille impériale, empereur, épouse ou enfant, est honoré d'un culte particulier. En outre, l'inscription où Ti. Claudius Theophanès est « prêtre » est postérieure à celle où il est « grand-prêtre » ; il paraît difficilement envisageable qu'une grande-prêtrise ait évolué en prêtrise simple. Le plus probable est donc qu'il s'agit de la même fonction, la grande-prêtrise. Il reste cependant surprenant qu'une inscription honorifique, sur une Base de statue, ne mentionne pas le titre exact du prêtre des empereurs. La différence entre les deux titres est peut-être liée à des usages différents à Panamara et à Stratonicée : en effet, la commémoration de prêtrise a été découverte dans le sanctuaire de Zeus, tandis que la statue de Ti. Claudius Theophanès était placée dans la cité de Stratonicée. Ti. Claudius Theophanès ayant pu être prêtre sous Claude ou sous Néron, à une période où, ailleurs, les institutions du culte impérial sont encore en train de chercher leur forme définitive, la possibilité d'une imprécision dans l'usage des titres n'est pas à exclure totalement.
Ti. Claudius Theophanès est le premier prêtre des empereurs de Stratonicée à porter les tria nomina romains. Il peut avoir obtenu la citoyenneté romaine de Claude ou de Néron, ou l'avoir héritée de son père Leon. Le statut de Leon est difficile à déterminer avec certitude. En effet, Leon ne porte jamais de gentilice romain, mais ses deux fils, Ti. Claudius Theophanès et Ti. Claudius Sabinianus, sont des Claudiia. Ti. Claudius Sabinianus porte en outre un nom d'origine latine, ce qui est le signe que Leon était déjà en partie romanisé, même si cela n'a pas nécessairement de lien avec le statut juridique de citoyen romain. Cependant, Ti. Claudius Theophanès ayant été adopté par un pérégrin, Pytheas Scorpon, il est probable que Leon n'avait pas encore obtenu la citoyenneté romaine. Les deux frères ont donc dû obtenir la citoyenneté romaine de façon contemporaine et non l'hériter de leur pèreb.
Ti. Claudius Theophanès a exercé les fonctions les plus importantes dans la cité de Stratonicée et dans le sanctuaire de Panamara. Il n'est en revanche pas connu à Lagina. Il a été prêtre de Zeus Panamaros, gymnasiarque, stéphanéphore et porte les titres de philopatris et de fils de la cité. Parmi les prêtres des empereurs, il se distingue par deux éléments, révélateurs de son appartenance à une famille particulièrement riche. D'une part, il a été gymnasiarque des jeunes gens dans son enfance, ce qui le rapproche d'autres prêtres des empereurs, eux aussi liturges avant l'âge adulte. D'autre part, il a participé à une ambassade à Rome, dans des circonstances qui ne sont pas connues.
On trouve un troisième indice de sa richesse dans le fait qu'il a fait construire un temple ou une chapelle, peut-être au cours de sa prêtrise des empereurs (1). A. Laumonier propose de voir dans ce bâtiment un temple de Claude, mais aucune source ne vient à l'appui de cette hypothèse.
La femme de Ti. Claudius Theophanès, Claudia Mamalon, a été prêtresse des empereurs avec lui et apparaît dans plusieurs inscriptions commémorant ses trois prêtrises de Zeus Panamaros – dont l'une avec son mari, la deuxième avec son fils et la troisième avec son petit-fils Ti. Claudius Sabinianus Diomedès. La prêtrise du culte impérial se situe au début de sa carrière, comme de celle de son mari. Le statut de son père est encore plus problématique que celui du père de Ti. Claudius Theophanès. Elle est fille d'un Leon qui ne porte jamais les tria nomina. Selon A. Laumonier, elle aurait pu être adoptée par Leon, le père de son mari. La fréquence de ce nom à Stratonicée ne permet pas d'être affirmatif sur ce pointc. Même si l'usage des noms romains à Stratonicée est assez souple, on peut noter que dans une inscription son fils est dit : Τι. Κλαύδιος, Τι. υἱός, Κυρίνα, Λαίνας (4), alors qu'elle est simplement : Κλαυδία, Λέοντος θυγάτηρ, Μάμαλον. Si les pères de ces deux personnages avaient le même statut, pourquoi le préciser dans un cas et pas dans l'autre, dans un même texte ? Claudia Mamalon a plus probablement obtenu la citoyenneté romaine en même temps que son mari, ce qui signifie qu'ils étaient mariés lorsque Ti. Claudius Theophanès a reçu les tria nomina.
Le nom Mamalon est assez rare. On le rencontre de façon assez régulière à Stratonicée, mais il n'apparaît que rarement en dehors de l'Asie Mineure. Il s'agit bien d'un nom grec, comme l'a rappelé L. Robert, mais caractéristique de Stratonicéed.
Le fils de ce couple, Ti. Claudius Laenas, a lui aussi exercé un sacerdoce du culte impérial. La famille est relativement bien connue : le frère de Ti. Claudius Theophanès, Ti. Claudius Sabinianus, a été prêtre de Zeus et a secondé Theophanès en toutes choses, et sa fille Claudia Leontis a eu un fils également prêtre de Zeus. Ti. Claudius Theophanès et Claudia Mamalon appartiennent donc à une des grandes familles sacerdotales de Panamara, dans lesquelles les sacerdoces du culte impérial sont fréquents, sans être aussi systématiques que les prêtrises de Zeus. Aucun membre de cette famille n'est connu à Lagina.
Arbre généalogique :
Sources :
1/ I.Stratonikeia 168
l. 1-6 : [Ἱερεῦ]ς ἐν [-ίοις | Τιβέριος Κλαύδιος, Λέοντος υἱ]ός, Θεο[φάνης, φιλόκαισαρ], υἱὸς [πόλεως] · | ἱέρηα | [ἡ γυνὴ αὐτοῦ Κλαυδία --- κ]αὶ Λέον[τος θυγάτηρ Μά]μαλον̣, [θυγάτηρ] πόλεως, | [ἱερατ]εύσαν[τες καὶ ? στεφανηφορήσαντες καὶ] ἀρχιερατε[ύσαντε]ς τῶν Σε[βαστῶ]ν νν τ[-]ων καθι[δρυσάμενο]ι̣ τὸν ἱερ[ὸν ναὸν τοῦ | --- ο]υ
2/ I.Stratonikeia 1024
[Τι]βερίου Κλαυδίου, Λέοντος υἱοῦ, Κυρ[εί]|να, Θεοφάνους, καθ᾽ υἱοθεσίαν δὲ | Πυθέου Σκόρπωνος, φιλοκαίσαρος | καὶ φιλοπάτριδος, υἱοῦ τῆς πόλεω[ς], | γυμνασιαρχήσαντος τῶν νέων | ἐν παιδὶ καὶ ἱερατεύσαντος | τῶν Σεβαστῶν, καὶ στεφανηφορή|σαντος, καὶ τῷ ἑξῆς ἐνιαυτῷ ἱερα|τεύσαντος τοῦ Διὸς τοῦ Παναμάρου, | καὶ πρεσβεύσαντος εἰς Ῥώμην, καὶ | τὰ λοιπὰ πάντα παρασχομένου τῇ | πατρίδι, ἀνδρὸς πάσῃ κεκοσμημέ|νου ἀρετῇ, Τιβέριος Κλαύδιος | Λαίνας τοῦ ἑαυτοῦ πατρός, | τῆς εἰς αὐτὸν ἕνεκεν εὐνοίας, | ἐκ τῶν ἰδίων ἀνέθηκεν.
3/ RPC I 2779, 2780
- n°2779 : Κλαύδιος Θε[οφάνης].
- n°2789 : Θεοφάνης Κλαύδιος.
- n°2789 : Θεοφάνης Κλαύδιος.
4/ I.Stratonikeia 172
l. 1-16 : ἱερεὺς πάλιν ἐν Κομυρίοις τὸ δεύτερο[ν], ἐπηνγελμένος δὲ καὶ τὸ τρί|τον ἐν Ἡραίοις πρῶτος καὶ μόνος τῶν ἀπ᾽ αἰῶνος μετὰ γυμνασι|αρχίαν ἐνιαύσειον δρακτῷ Τι. Κλαύδιος, Τι. υἱός, Κυρίνα, | Λαίνας, φιλόκαισαρ καὶ φιλόπατρις, υἱὸς πόλεως · ἱέρεια πάλιν ἐν Κομυρίοις τὸ δεύτερον [ἡ καὶ προηρ]|χιερατευκυῖα τῶν Σεβαστῶν καὶ προιερατευκυ[ῖα ἐν Ἡραίοις] | Κλαυδία, Λέοντος θυγάτηρ, Μάμαλον, θυγά[τηρ πόλεως, ἡ] | μήτηρ τοῦ ἱερέως
5/ I.Stratonikeia 174
l. 4-9 : θεω[ρί]ας δὲ ποιήσας πολυτελεστάτας | καὶ καλλίστας, ἱέρεια πάλιν ἐν Ἡραίοις τὸ τρίτ[ο]ν ἡ καὶ προηρχιερατευκυῖα τῶν | Σεβαστῶν καὶ προιερατευκυῖα [ἐν] Ἡραίοις καὶ ἐν Κομυρίοις Κλαυδία, | Λέοντος θυγάτηρ, Μάμαλ[ο]ν, θυγάτηρ πόλεως, ἡ μήτηρ τοῦ | ἱερέως.
Bibliographie :
Laumonier 1937 p. 249 n°47 et p. 249 n°48 ; Holtheide 1983 p. 326 n°1 ; Frézouls 1991 p. 13-14 ; Van Bremen 1996 p. 315 n°1 ; Strubbe 2005 p. 101 ; Giannakopoulos 2008 p. 258.
Notes :
a Dans les formules patronymiques des inscriptions de Stratonicée, il n'est pas rare que le gentilice du père soit omis. B. Holtheide fait de Theophanès un nouveau citoyen.
b La réception de la citoyenneté romaine doit être placée sous Néron plutôt que sous Claude ; en effet, sa fille épouse un Flavius, et son fils est contemporain d'un Ulpius. Ce sont ces repères chronologiques qui justifient le fait de placer Ti. Claudius Theophanès après les grands-prêtres n°2, 3 et 4, malgré la mention d'une prêtrise simple de Theophanès, ces trois personnages devant avoir vécu avant le milieu du Ier siècle.
c En outre, nous n'avons pas trouvé d'autre cas de mariage entre un homme et sa sœur adoptive à Stratonicée.
d En Asie Mineure, on trouve Mamalon en Lydie (TAM V,1 700B) et en Bithynie (I.Kalchedon 117). Voir également Mamalou en Chalcédoine dans D. Feissel, Travaux et mémoires X (1987) p. 425-426 et plusieurs Mamala, Mamalios ou Mamallas en Thessalie et Macédoine (L. Robert, Hellenica VI p. 90).
b La réception de la citoyenneté romaine doit être placée sous Néron plutôt que sous Claude ; en effet, sa fille épouse un Flavius, et son fils est contemporain d'un Ulpius. Ce sont ces repères chronologiques qui justifient le fait de placer Ti. Claudius Theophanès après les grands-prêtres n°2, 3 et 4, malgré la mention d'une prêtrise simple de Theophanès, ces trois personnages devant avoir vécu avant le milieu du Ier siècle.
c En outre, nous n'avons pas trouvé d'autre cas de mariage entre un homme et sa sœur adoptive à Stratonicée.
d En Asie Mineure, on trouve Mamalon en Lydie (TAM V,1 700B) et en Bithynie (I.Kalchedon 117). Voir également Mamalou en Chalcédoine dans D. Feissel, Travaux et mémoires X (1987) p. 425-426 et plusieurs Mamala, Mamalios ou Mamallas en Thessalie et Macédoine (L. Robert, Hellenica VI p. 90).
Mis à jour le 20/04/2010