N° 355 : Τι. Κλαύδιος Λαίνας (Ti. Claudius Laenas)
Datation : Deuxième moitié du Ier siècle et début du IIe siècle après J.-C.
Cité : Stratonicée de Carie
Prêtrise : ἀρχιερεύς
Présentation :
Ti. Claudius Laenas est le fils de Ti. Claudius Theophanès et de Claudia Mamalon, grands-prêtres tous les deux. Si la carrière de son père était déjà brillante, celle de Ti. Claudius Laenas semble encore plus exceptionnelle. Il a en effet été grand-prêtre et stéphanéphore quatre fois, prêtre de Zeus à Panamara trois fois, premier à exercer la gymnasiarchie l'année d'une de ses prêtrises pendant les Heraia, prêtre à vie d'une divinité secondaire de Panamara, et il porte les titres de fils de la patrie, philocésar et philopatris.
La carrière de Ti. Claudius Laenas se distingue du schéma le plus répandu à Stratonicée. Il a en effet été trois fois prêtre de Zeus avant d'être grand-prêtre (1). On peut penser que la richesse de sa famille lui a permis d'être prêtre à Panamara assez jeune, avant son mariage, puisque c'est sa mère qui le secondait dans cette fonction. L'inscription n°1 montre par ailleurs que les pratiques des grandes familles sacerdotales de Panamara ont influencé l'organisation du culte impérial dès la fin du Ier siècle : Ti. Claudius Laenas est en effet « engagé » pour une deuxième grande-prêtrise, selon l'habitude des prêtres de Zeus qui promettent d'exercer à Panamara plusieurs mois avant leur désignation officielle.
Plus tard dans sa carrière, Ti. Claudius Laenas apparaît comme « quatre fois archiereus et stéphanéphore », dans une formule qui semble lier complètement les deux fonctionsa. On sait que dans certaines cités les fonctions du culte impérial sont prises en charge par le magistrat éponyme. Certes, Ti. Claudius Laenas apparaît ailleurs comme grand-prêtre sans mention de stéphanéphorie, mais, peu de temps après, un décret en l'honneur de T. Flavius Menander [n°16] montre que le culte impérial est assuré par le stéphanéphore. C'était peut-être déjà le cas à l'époque de Ti. Claudius Laenas.
Enfin, Ti. Claudius Laenas a fait une dédicace aux Némésis ; c'est sans doute le signe qu'il a organisé des jeux pendant sa quatrième prêtrise des empereurs et, à ce titre, participé au culte de Némésisb.
Le fils de Claudius Laenas, Ti. Claudius Sabinianus Diomedès, a fait une carrière assez brillante, mais n'est pas connu pour avoir eu des fonctions en lien avec le culte impérial. Par sa sœur Claudia Leontis, il est apparenté au grand-prêtre T. Flavius Diomedès et à son fils Ti. Flavius Diomedès. Claudia Macrina, l'épouse de Ti. Claudius Laenas, n'est pas connue comme grande-prêtressec.
La carrière de Ti. Claudius Laenas se distingue du schéma le plus répandu à Stratonicée. Il a en effet été trois fois prêtre de Zeus avant d'être grand-prêtre (1). On peut penser que la richesse de sa famille lui a permis d'être prêtre à Panamara assez jeune, avant son mariage, puisque c'est sa mère qui le secondait dans cette fonction. L'inscription n°1 montre par ailleurs que les pratiques des grandes familles sacerdotales de Panamara ont influencé l'organisation du culte impérial dès la fin du Ier siècle : Ti. Claudius Laenas est en effet « engagé » pour une deuxième grande-prêtrise, selon l'habitude des prêtres de Zeus qui promettent d'exercer à Panamara plusieurs mois avant leur désignation officielle.
Plus tard dans sa carrière, Ti. Claudius Laenas apparaît comme « quatre fois archiereus et stéphanéphore », dans une formule qui semble lier complètement les deux fonctionsa. On sait que dans certaines cités les fonctions du culte impérial sont prises en charge par le magistrat éponyme. Certes, Ti. Claudius Laenas apparaît ailleurs comme grand-prêtre sans mention de stéphanéphorie, mais, peu de temps après, un décret en l'honneur de T. Flavius Menander [n°16] montre que le culte impérial est assuré par le stéphanéphore. C'était peut-être déjà le cas à l'époque de Ti. Claudius Laenas.
Enfin, Ti. Claudius Laenas a fait une dédicace aux Némésis ; c'est sans doute le signe qu'il a organisé des jeux pendant sa quatrième prêtrise des empereurs et, à ce titre, participé au culte de Némésisb.
Le fils de Claudius Laenas, Ti. Claudius Sabinianus Diomedès, a fait une carrière assez brillante, mais n'est pas connu pour avoir eu des fonctions en lien avec le culte impérial. Par sa sœur Claudia Leontis, il est apparenté au grand-prêtre T. Flavius Diomedès et à son fils Ti. Flavius Diomedès. Claudia Macrina, l'épouse de Ti. Claudius Laenas, n'est pas connue comme grande-prêtressec.
Arbre généalogique :
Sources :
1/ I.Stratonikeia 169
[Διὶ Παναμάρῳ καὶ | Ἡρᾷ, Τι. Κλ(αύδιος) Λαίνας] | καὶ Κλ[αυδ]ία Μα|κρείνα ἱερατεύ|σαντες, εὐχα|ριστήριον καὶ ὑ|πὲρ τοῦ υἱοῦ Τι. | Κλαυδίου Παιω|νίου.
2/ I.Stratonikeia 172
l. 1-16 : ἱερεὺς πάλιν ἐν Κομυρίοις τὸ δεύτερο[ν], ἐπηνγελμένος δὲ καὶ τὸ τρί|τον ἐν Ἡραίοις πρῶτος καὶ μόνος τῶν ἀπ᾽ αἰῶνος μετὰ γυμνασι|αρχίαν ἐνιαύσειον δρακτῷ Τι. Κλαύδιος, Τι. υἱός, Κυρίνα, | Λαίνας, φιλόκαισαρ καὶ φιλόπατρις, υἱὸς πόλεως · ἱέρεια πάλιν ἐν Κομυρίοις τὸ δεύτερον [ἡ καὶ προηρ]|χιερατευκυῖα τῶν Σεβαστῶν καὶ προιερατευκυ[ῖα ἐν Ἡραίοις] | Κλαυδία, Λέοντος θυγάτηρ, Μάμαλον, θυγά[τηρ πόλεως, ἡ] | μήτηρ τοῦ ἱερέως
3/ I.Stratonikeia 175
Θεαῖς μεγίσταις Νεμέ|σεσι Τι. Κλ(αύδιος), Τι. υἱός, Κυ(ρείνα), | Λαίνας, φιλόκαισαρ καὶ | φιλόπατρις, υἱὸς τῆς | πόλεως, ἀρ[χ]ιερεὺς | καὶ στεφανηφόρος τὸ | δ'᾽ καὶ ἱερεὺς γ᾽ ἐν Κομ[υ]|ρίοις καὶ ἐν Ἡραίοις, (πρῶτος) καὶ | μόνος καὶ γυμνασίαρ|χος ἐνιαύσειος μετ[ὰ] | τοῦ υἱοῦ Κλ. Σαβεινια|νοῦ Παιωνίου, χαρισ|τήριον.
4/ I.Stratonikeia 173
[Τιβ. Κλ(αύδιος), Τι. υἱὸς, Κυ(ρείνα), Λαίνας, | ἱερεὺς] τ[ὸ τρίτον ἐν | Ἡραίοι]ς πρῶτ[ος καὶ | μόνος] καὶ γυμνα[σίαρχος | ἐνιαύ]σειος μετ[ὰ τοῦ υἱ|οῦ Τι.] Κλ(αυδίου) Σαβειν[ιανοῦ | Παιω]νίου, ὁ διὰ β[ίου | ἱ]ερεὺς, χαρι[στήριον].
5/ I.Stratonikeia 174
l. 4-9 : θεω[ρί]ας δὲ ποιήσας πολυτελεστάτας | καὶ καλλίστας, ἱέρεια πάλιν ἐν Ἡραίοις τὸ τρίτ[ο]ν ἡ καὶ προηρχιερατευκυῖα τῶν | Σεβαστῶν καὶ προιερατευκυῖα [ἐν] Ἡραίοις καὶ ἐν Κομυρίοις Κλαυδία, | Λέοντος θυγάτηρ, Μάμαλ[ο]ν, θυγάτηρ πόλεως, ἡ μήτηρ τοῦ | ἱερέως.
6/ I.Stratonikeia 185
[ συνθρησκευ|όντων] αὐτοῖς τῶν θεῶν τῆς τε θυγα|[τρὸς] Φλα., Τιβ. θυ(γατρός), Μαμάλου Ἰε(ροκωμήτιδος) | [καὶ τῶν] γονέων Φλα(ουίου) Διομήδους τοῦ | [καὶ αὐτοῦ] ἱερέως ἐν Κομυρίοις μετὰ ἀρχιε|[ρωσύνην] καὶ γυμνασιαρχίαν, καὶ Κλαυ(δίας) Λεοντίδος, | [τῆς καὶ] αὐτῆς δὶς ἱερείας, καὶ τῆς μάμμης | [αὐτοῦ] Κλαυ(δίας) Μαμάλου τῆς καὶ αὐτῆς τρὶς ἱερεί|[ας μετὰ ἀρ]χιερωσύνην, καὶ τοῦ ἀδελφοῦ Φλα(ουίου) Διομή|[δους τοῦ κ]αὶ αὐτοῦ ἱερέως ἐν Ἡραίοις μετὰ γυ|[μνασιαρ]χίαν, ἐπηνγελμένου δὲ καὶ ἐν Κο|[μυρίοι]ς: νεωκόρος καὶ αὐτὸς τρὶς ἱερ̣εὺς | [μετὰ] γυμνασιαρχίαν καὶ ἀρχιερεὺς | [τῶν] Σεβαστῶν τὸ πρῶτον, ἐπηνγ|[γελμ]ένος δὲ καὶ τὸ β̣᾽ Τιβ [Κλαυδ] Λαίνας Κ(ωρα)ζ(εύς), | [φιλόκαισαρ καὶ φιλόπατ]ρις, υἱὸς τῆς | [πόλεως, ὁ μήτ]ρως τοῦ ἱερέως.
7/ I.Stratonikeia 183
l. 6-7 : [Τ. Φλαβίου Διομήδους] ἱερατευκότος καὶ αὐτοῦ ἐν Κομ[υρίοις].
8/ I.Stratonikeia 1024
[Τι]βερίου Κλαυδίου, Λέοντος υἱοῦ, Κυρ[εί]|να, Θεοφάνους, καθ᾽ υἱοθεσίαν δὲ | Πυθέου Σκόρπωνος, φιλοκαίσαρος | καὶ φιλοπάτριδος, υἱοῦ τῆς πόλεω[ς], | γυμνασιαρχήσαντος τῶν νέων | ἐν παιδὶ καὶ ἱερατεύσαντος | τῶν Σεβαστῶν, καὶ στεφανηφορή|σαντος, καὶ τῷ ἑξῆς ἐνιαυτῷ ἱερα|τεύσαντος τοῦ Διὸς τοῦ Παναμάρου, | καὶ πρεσβεύσαντος εἰς Ῥώμην, καὶ | τὰ λοιπὰ πάντα παρασχομένου τῇ | πατρίδι, ἀνδρὸς πάσῃ κεκοσμημέ|νου ἀρετῇ, Τιβέριος Κλαύδιος | Λαίνας τοῦ ἑαυτοῦ πατρός, | τῆς εἰς αὐτὸν ἕνεκεν εὐνοίας, | ἐκ τῶν ἰδίων ἀνέθηκεν.
9/ I.Stratonikeia 176
l. 1-3 : Κλαύ(διος), Τιβ. υἱὸς, [Λαίνας Κ(ωρα)ζ(εύς)], | φιλόκαισαρ καὶ φι[λόπατρις, | υἱὸς τῆς] πόλεως.
Bibliographie :
Laumonier 1937 p. 249 n°49.
Notes :
Mis à jour le 28/05/2010